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Lectures cursives Balzac

Publié le 25/02/2025

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« La Peau de chagrin, Balzac Lectures cursives Propositions de lectures cursives (troisième partie de l'oral de bac) LA VEINE FANTASTIQUE En qualifiant les nouvelles de Poe d'extraordinaires, Baudelaire (à l'origine de ce recueil et de son titre) décèle le principe à l'oeuvre dans chacune d'entre elles : l'homme ne sort de son ordinaire qu'au prix d'une transgression.

Mais se trahir a un coût : les personnages le paieront en devenant leur propre bourreau.

Le démon de la perversité, qui donne son titre à l'une des nouvelles, possède tous les héros de Poe : un homme prête à un chat le pouvoir de se venger (Le Chat noir), un hypocondriaque vit comme un mort (La Chute de la maison Husher)...

Coupables d'oublier ce qui départage humanité et bestialité, morts et vifs, les protagonistes se confondent finalement eux-mêmes.

Lire les Nouvelles histoires extraordinaires, c'est ainsi goûter au plaisir coupable d'une métamorphose. On retient souvent de Gautier l'image d'un conteur chatoyant jouant avec une nonchalance sereine des prestiges du langage.

Mais Baudelaire avait su deviner chez ce poète un don pour décrire l'"attitude mystérieuse que les objets de la création tiennent devant le regard de l'homme". Dans l'univers fantastique de Gautier, les mortes suscitent chez les vivants un désir très charnel (La Morte amoureuse, Spirite), les objets s'animent (La Cafetière), les personnages s'échappent des tapisseries pour se faire amants d'un soir (Omphale), et les hallucinations se succèdent jusqu'au vertige (La Pipe d'opium, Le Club des hachichins)...

Inspirés des sciences occultes, à l'instar des contes d'Ho mann dont Gautier fut un fervent lecteur, ces récits, parus entre 1831 et 1856, consacrent le rêve comme seconde vie, et expriment, sous leur apparente légèreté, la hantise du temps et de la mort. Le héros de l'unique roman d'Oscar Wilde doit rester éternellement jeune : son portrait seul sera marqué progressivement par le temps, les vices, les crimes, jusqu'au drame final.

Dans ce chefd'oeuvre de l'art fin de siècle (1890), l'auteur a enfermé une parabole des relations entre l'art et la vie, entre l'art et la morale, entre le Bien et le Mal.

Les apparences du conte fantastique, et du roman d'aventures, où le crime même ne manque pas, fascinent le lecteur ébloui par les dialogues étincelants de l'auteur de théâtre, les paradoxes de l'esthète, la phrase du poète.

La tragédie vécue par l'écrivain, le bagne, le déshonneur, la mort prématurée laissent ainsi, lisse et pur, son roman unique. StevensonIntrigué par le testament de son ami Jekyll qui lègue tous ses biens à un certain Mr Hyde,.... »

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