Lecture linéaire sur La cour du lion (fable)

« Analyse LL5 : La Cour du Lion C’est une fable satirique puisqu’elle fait partie des fables qui critiquent la Cour et la noblesse.

Elle est inspirée des lais de Marie de France, ou bien du Lion régnant de Fèdre.

Le symbole du lion est la royauté/puissance, et le mot Cour dans le titre fait immédiatement penser à la Cour du roi.

Problématique : par quels procédés La Fontaine propose une critique du roi ? I) La promesse déçue d’une fête qui s’annonçait grandiose 1) Le caprice du roi Vers 1 : la fable s’ouvre sur le vocabulaire de la magnificence : « Majesté », « Lionne », « Ciel » Le lion se prend pour un dieu (vanité et orgueil), ce qui donne un coté moqueur, absurde et ironique. Le premier vers est au passé simple, ce qui permet une entrée rapide dans le cœur du sujet. Vers 2 : enjambement (noble) qui montre le ton grandiloquent Vers 3 : champ lexical de l’administration : « vassaux », « circulaire », « envoyant », « sceaux » Vers 4-5 : 2 indéfinis (« toutes natures » et « tous côtés ») suggérant l’étendue du royaume Vers 6 : « une circulaire écriture » (circulaire était un adjectif) Vers 5-7 : enjambements Les vers jouent un rôle important : Vers 1-2 : Alexandrins (vers nobles) qui renforcent le côté orgueilleux Vers 3-12 : Octosyllabes durant lesquels LaFontaine décrit la préparation de la fête pour amorcer la chute. Vers 13 : retour de l’alexandrin 2) Les préparatifs Vers 7 : enjambement Descriptif de la fête : - Ouverture de la fête marquée par le luxe avec les mots « fort grand festin » - La frivolité de la scène est mise en avant par l’expression « des tours de Fagotin » (Fagotin étant le signe de Briochet, marionnettiste du roi).

La fête est réduite à un numéro de cirque) - CCT « un mois durant » (vers 8) : contraste entre la durée de la préparation et le contenu Vers 12-14 : contraste « Tours de Fagotin » // « magnificence » Vers 13 : allitération en -s 3) La mise en place de la chute Vers 14 : le Louvre étant l’ancien palais du roi, LaFontaine se couvre.

Le Louvre est justement comparé à un charnier via une métaphore. »