Lecture linéaire rencontre DG et manon résumé

« Résumé Texte 13 : Rencontre DG et Manon Introduction : C’est en 1731 que l’Abbé Prévost publie le roman Manon Lescaut, dans les derniers tomes de ses Mémoires d’un homme de qualité.

Sous la Régence, le roman retrace sous la forme d’un récit rétrospectif à la 1ère personne l’itinéraire d’un jeune noble, le Chevalier Des Grieux qui va se perdre par amour pour la belle Manon, et connaître avec elle de multiples aventures. Cet extrait de Manon Lescaut, constitue une scène attendue du roman : le topos de la rencontre amoureuse.

Le hasard d’un événement (la flânerie désœuvrée de Des Grieux qui, en compagnie de son ami Tiberge, attend son départ fixé au lendemain) met en présence Des Grieux et Manon qui débarque du coche d’Arras, en situation de marginale.

C’est un coup de foudre.

Le chevalier Des Grieux fait ici le récit de la rencontre à M.

de Renoncourt, le narrateur est donc le Chevalier, mais deux regards se superposent : celui du jeune chevalier, charmé par Manon et celui d’un narrateur mûri par l’expérience douloureuse de la passion : récit et confession se conjuguent pour poser pour la première fois l’une des questions fondamentales du roman : Qui est Manon ? La scène est donc l'objet d'un récit rétrospectif : avec le recul du temps, le narrateur se montre capable de porter un jugement critique sur sa vulnérabilité d'alors.

Pour cette raison, le récit nous fait l'analyse psychologique, lucide et ironique de cette rencontre amoureuse. Problématique Comment cette scène de rencontre séduit-elle le lecteur ? Annonce des mouvements du texte Du début à « qui se retirèrent aussitôt » : Entrée dans le récit De « Mais il en resta une » à « pour être religieuse » : apparition de Manon De « L’amour me rendait si éclairé » à la fin : retour sur Des Grieux Mouvement 1 : - Indication spatio-temporelle par DG, narrateur -> « d’Amiens » = ville ou jeune chevalier achève ses études - 1ère phrase  Brève  Le place en position sujet avec pronom de 1ère pers.

Sing « Je » - Phrase suivante -> commence avec « Hélas » = marque regret de cette décision - Phrase qui suit  Exclamative  Commence par adverbe interrogatif « que » sens = « pourquoi » -> exprime regret  Renforcé par emploi du polyptote « j’avais marqué » au plus que parfait et « le marquais-je » avec inversion sujet verbe à l’imparfait  Le retour du même verbe semble traduire la présence de deux Grieux, le jeune homme de 17 ans et celui qui plusieurs années plus tard, narre son histoire - Valeur d’in irréel du passé qui conduit à l’emploi d’un conditionnel passé « j’aurai porté » - Nom « innocence »  connotations morales, renvoie aussi à la chasteté du protagoniste  La chute de celui qui se destine à servir l’Eglise est donc annoncée. La phrase suivante  nomme celui qui sera l’ami fidèle de Des Grieux, dans la proposition subordonnée relative « qui s’appelait Tiberge ».  relative a pour antécédent le nom « ami » - è - Tiberge est donc décrit en insistant sur ce lien affectif. Les deux amis réunis par pronom personnel de 1ère personne « nous » Passage au pluriel alors que jusqu’alors, dominait le « Je » singulier Seconde toponyme après « Amiens »  ville d’ « Arras » Précision compléments circonstanciels de lieu « jusqu’à l’hôtellerie où ces voitures descendent » nécessaire par contexte narration è Des Grieux fait ce récit à un interlocuteur qui ignore ces détails è En mettant en avant le motif de « la curiosité », Des Grieux semble vouloir se disculper par avance - l’emploi du pronom personnel pluriel « nous » qui inclut Tiberge insiste sur la pureté de ses intentions - dernière phrase du mouvement  2 verbes de mouvement au passé simple : « sortit » et « se retirèrent è rapidement aperçues, les femmes introduisent ici le motif de la rencontre amoureuse, attendu par le lecteur. Mouvement 2 : - conjonction de coordination « mais » marque alors le début de l’apparition de Manon - phrase se fait plus ample  subordonnée relative, circonstancielle de temps, nouvelle relative - narrateur DG isole manon avec « une »  Manon est séparée du groupe des « quelques femmes » è son caractère unique aux yeux de Des Grieux s’annonce - son âge est mis en avant  adjectif apposé « jeune » souligné par adverbe « fort » en antithèse avec l’ « âge avancé » du conducteur è Manon est « seule », à part du groupe. - L’émotion ressentie lors de coup de foudre est exprimée dans une consécutive « si charmante que… ». - effet de DG est marqué par répétit° PP accentué « moi » à 2 reprises - innocence chevalier sur laquelle il insiste avec PPS relative « qui n’avais jamais pensé à la différence des sexes » coordonnée avec une seconde relative « ni regardé une fille », semble prendre fin. - DG répète pronom « moi »  semble reprendre son souffle.... »