lecture linéaire programme 2022 Bac français
Publié le 21/06/2022
Extrait du document
«
L’île des esclaves scène 1 :
L'île des esclaves écrite en 1725 est une comédie philosophique caractéristique du siècle des lumières
arlequin et iphicrate s’échouent sur une île sous l'autorité de trivelin un ancien esclave on voit donc les
maîtres et esclaves s’interchanger une dispute éclatent entre arlequin et iphicrate car iphicrate voit son
autorité menacée et arlequin voit la liberté mais en quoi cette dispute est-elle révélatrice d'un renversement
des rôles ? on observe pour cela 2 parties dans le texte un la naissance d'un conflit maître valet et de le
renversement des rôles
un conflit apparaît dès le début on voit que iphicrate fait tout pour amadouer ton esclave et partir arlequin
quant à lui alimente le conflit en se moquant de son maître
Le rire d'Arlequin et l'aparté « le coquin abuse de ma situation » soulignent la pleine conscience chez les
deux personnages de leur nouveau rôle à jouer, le valet est devenu maître et le maître, valet.
Iphicrate tente
de ramener Arlequin à la raison mais en vain, «marchons de côté ».
La périphrase « coquin » pour le
désigner met en évidence son indifférence totale à l'inquiétude de son ancien maître.
Les antiphrases mettent
en valeur l'ironie d'Arlequin « comme vous êtes civil et poli ; c'est l'air du pays qui fait cela ».
La peur
d'Iphicrate monte en intensité, il cherche à retourner à Athènes « nous trouverons peut-être avec une partie
de nos gens ; et, en ce cas là, nous nous embarquerons avec eux ».
En vain, Arlequin n'entend plus les
craintes, il chante et manifeste sa joie et sa nouvelle liberté sur cette île.
Didascalie « retenant sa colère », apostrophe « mon cher Arlequin » ne suffisent pas à Iphicrate pour
attendrir son valet d'autant plus qu'Arlequin s'en amuse et reprend l'apostrophe à avantage en rétorquant «
mon cher patron ».
Les critiques et reproches se suivent « vous avez coutume de m'en faire à coups de
gourdin », la maltraitance du maître est dénoncée et, pour répondre à la question d'Iphicrate, « ne sais tu pas
que je t'aime ? », il atténue la cruelle vérité de la maltraitance par la mise en place d'un euphémisme, «les
marques de votre amitié tombent toujours sur mes épaules ».
A ce niveau, l'esclave Iphicrate perd son sang
froid et l'insulte «Esclave insolent ! ».
La révolte d'Arlequin gagne en force sAur l'inquiétude d'Iphicrate,
victime en colère et désabusée.
Fin de l'esclavagisme d'Arlequin ainsi que le montre le temps passé,« je l'ai été » = l'emploi du passé
composé et l'imparfait « j'étais ton esclave ».
Fin du respect propre à la relation maître/valet, Arlequin tutoie
Iphicrate.
A ce stade du texte et par la critique de la maltraitance et de la cruauté dont Iphicrate a fait preuve en tant
que maître, s'amorce une critique des privilèges de l'aristocratie.
«Tu me traitais comme un pauvre animal »,
Arlequin met en avant l'injustice de la loi du plus fort.
L'utilisation du futur semble répondre au problème,
c'est à présent à Iphicrate de vivre cette injustice « tu vas trouver », « on va te faire esclave à ton tour »,
« nous verrons ce que tu penseras de cette justice là ».
Quête de justice sur cette île utopique, une quête enfin
possible, idée renforcée par le rythme ternaire suivant « quand tu auras souffert, tu seras plus responsable, tu
sauras mieux ce qu'il est permis de faire souffrir aux autres ».
Une comédie philosophique dans l'esprit des lumières « Tout en irait mieux dans le monde, si ceux qui te
ressemblent recevaient la même leçon que toi ».
Ainsi, cette scène d'exposition qui illustre une dispute comique est bien annonciatrice d'un renversement des
rôles, maître/valet.
La société du 18ème siècle doit être remise en question, la comédie le permet car derrière le rire se cache le
sujet grave de la remise en cause des abus de la classe sociale aristocratique et des inégalités sociales en
général.
Il s'agit de corriger les mœurs par le rire.
L’île des ésclaves scène 11 :
L'île des esclaves écrite en 1725 est une comédie philosophique caractéristique du siècle des lumières.
Dans
la dernière scène qui sert d’épilogue à la pièce, l’arrivée de Trivelin vient donner l’occasion aux quatre
protagonistes d’animer en un ultime tableau leur réconciliation, avant de le laisser clore l’épreuve et
annoncer festivités et retour à Athènes.
L’étendue très limitée de la scène de clausule s’explique facilement : le public vient d’assister à deux scènes
sur le même sujet, le pardon des maîtres par leurs esclaves, la contrition des maîtres suite à ce pardon.
Aussi
l’on pensera que la composition réclame simplement de Trivelin qu’il vienne clore l’épreuve qu’il a
inaugurée à la scène II, afin que le dénouement soit plein et entier, sans pourtant que l’on apprenne quoi que
ce soit de neuf, sinon le départ pour Athènes deux jours plus tard.
Cependant l’existence de cette dernière
scène se justifie pour trois raisons supplémentaires, l’une fonctionnelle et plaisante, les deux autres morales,
esthétiques et plaisantes.
La raison fonctionnelle :
Marivaux a voulu, à rebours de cette scène, dans les deux scènes précédentes, composer l’équivalent des
scènes de marivaudage, mais en les décalant de couples à marier aux couples formés par les maîtres et leurs
domestiques.
Le couple masculin a joué fonctionnellement le rôle joué par le couple d’amants nobles quand
le couple féminin l’a doublé comme le faisait traditionnellement le couple de valets.
Aussi lui fallait-il éviter
la présence de Trivelin qui correspond au père de la comédie et vient simplement prendre acte de l’amour
qui conduirait avec son assentiment au mariage, et ici conduit au départ de l’île.
La deuxième raison, morale,
esthétique et plaisante, est d’offrir la mise en scène du pardon et de la réconciliation des quatre jeunes gens à
la fois, en les réunissant pour un ultime tableau : Cléanthis et Arlequin baisent chacun la main de leurs
maîtres.
Ce tableau pourrait aujourd’hui donner lieu à un contresens : en effet, ce geste s’interprètera
d’abord comme un geste de soumission.
Le XVIIIe siècle ne le lit pas ainsi.
Comme l’embrassade des
genoux « récupère pathétiquement la grandeur spirituelle qu’il avait dans les représentations religieuses de
prière et d’adoration » (Anne Coudreuse), ce geste d’apparente soumission révèle un sublime abandon des
cœurs.
C’est la raison possible du silence des maîtres, silence de méditation et de partage d’émotion
davantage que silence de classe.
Le sublime conserve toutefois la signature de légère ironie propre à
Marivaux, et qui tient ici à la mise en miroir des gestes pathétiques.
Enfin, la dernière raison, elle aussi
morale, esthétique et plaisante, réside dans l’ultime réplique de la pièce.
Trivelin rappelle au public qu’il ne
s’agissait pas seulement de corriger les maîtres mais aussi d’éviter le ressentiment et la vengeance des
valets.
Pourquoi ? Car sinon, il ne se serait s’agit que d’échanger les places de bourreaux et de victimes, sans
dépassement par le « bon cœur, la vertu et la raison ».
Enfin, une phrase laisse en suspens la situation : « La
différence des conditions n’est qu’une épreuve que les dieux font sur nous : je ne vous en dis pas davantage.
» L’appel aux dieux pour justifier la hiérarchie des rôles est un peu facile, passons.
Mais plus énigmatique
est la proposition qui suit : prétérition d’une espèce particulière, elle refuse d’épiloguer sur la différence de
condition tout en énonçant ce refus.
Marivaux ouvre ici une brèche pour la réflexion du spectateur.
Ni plus,
ni moins.
La dernière phrase, épilogue qui pouvait ouvrir sur des danses fait oublier la brèche ouverte.
Ou
pas.
Bilan
Le dénouement de la petite comédie en un acte contient tout l’art de Marivaux.
À partir d’un travestissement
qui consiste à échanger les identités de maîtres et de valets afin d’expérimenter la vie de l’autre condition, il
construit une leçon philosophique sur les possibilités d’accomplissement des êtres dans l’accueil de leur
sensibilité.
S’inaugure là un rapport de compassion qui abolit toute volonté de prédation.
Cependant
Marivaux possède la sagesse de se savoir au théâtre, aussi son but est de plaire avant tout.
Cela passe pour
lui par l’art des acteurs qui diront son texte.
Laissons-lui la parole à ce propos : « Il faut que les acteurs ne
paraissent jamais sentir la valeur de ce qu’ils disent, et en même temps, que les spectateurs la sentent et la
démêlent à travers l’espèce de nuage dont l’auteur a dû envelopper leur discours.
»
L’école des femmes :
Le 17e siècle est une période où le théâtre obtint ses lettres de noblesse pour cela il fut noté le siècle du
théâtre Molière un dramaturge écris l'école des femmes Un livre qui abordent un sujet tout à fait grave et
sérieux à savoir l'éducation des filles l'ignorance dans laquelle on les maintient ainsi que le mariage forcé
Tout en mettant en scène le personnage principal ridiculiser arnolphe l'emploi de l apératif ouvre toi ouvre
vite et ôte-toi de là renvoie au caractère puéril et enfantin des 2 vallets on peut donc dire que les 2 valets se
livrent à une sorte de jeu le mot déformé « strodageme » prononcé par Alain au vers 212 renvoie au
caractère naïf maladroit et prétentieux de celui-ci stichomythies du vers 210 au vers 214 « ni toi » « ni toi
non plus » Renvoie à une sorte de bras de fer entre les 2 personnages la répétition de certaines répliques
comme « je veux ouvrir la porte » et « je veux l'ouvrir moi » forme une sorte d'écho
on a une assimilation au vers 230 « cheval âne où mulet qu'elle ne prit pour vous » en effet Georgette
ridiculise arnolphe en le confondant à un cheval ou un mulet ce qui montre sa maladresse le fait que Alain et
Georgette se dispute pour ne pas ouvrir la porte à arnolphe au début puis le fond par la suite lorsqu'il le
reconnaisse renvoie à leur caractère bête le fait que Arnold reçoit un coup de la part d'alain accentuer la
maladresse des vallées Georgette va faire croire à arnolphe qu'il a manqué à Agnès Or c'est tout à fait le
contraire elle est donc maladroite puérile et enfantine Alain et Georgette avancent des prétextes ridicules à
force de ne pas ouvrir la porte à leur maître comme « je souffle notre feu » et « Jean pêche peur du chat que
mon moineau ne sorte » ce qui accentue leur caractère puéril les vallet se montre irrespectueux envers leur
maître car malgré le fait qu'ils ont su que c'était leur maître ils ont continué à se renvoyer la balle cela peut
se voir d'après les stichomythies au vert 206 « ouvre vite » « ouvre toi » « je souffle notre feu » les valets
n'ont pas peur d'arnolphe et le laissent se morfondre devant la porte tandis qu'ils se chamaillent cela peut se
voir d'après le vers 215 « il faut que j'ai ici l'âme bien patiente » aller en parle à son maître tout en Gardon
son chapeau sur la tête en effet cela apparaît au vers 224 « à parler devant moi le chapeau sur la tête » au
vers 225 « vous faites bien j'ai tord » Alain se montre insolent envers arnolphe on a l'impression qu'il veut
être sur le même pied d'égalité que son maître les rapports entre arnolphe et ses valets sont basés sur un
rapport de force en effet Arnold a du mal à se faire obéir et recourt donc à des injures comme « lourdeau »
AU vers 218 et « impertinente bête » au vers 208 « quiconque de vous 2 n'ouvrira pas la porte n'aura point
à manger de plus de 4 jours » l'emploi de l'impératif « ouvrez » « faites descendre Agnès » et « songez à
me répondre et laissons la fadaise » montre le ton péromptoire
Préambule DDFC :
Le préambule de la DDFC est un avant-propos des articles qui définissent la DDFC, écrite en 1791.
La
DDFC est une réécriture, un écho et reponse feministe à la DDHC qui date de 1789.
DDHC = origine, hypotexte DDFC = réécriture, hypertexte
• La présentation du texte :
- texte provocateur et polémique qui se situe avant les 17 articles de la déclaration
-Œuvre inclassable, à la fois texte juridique, pamphlet, discours, qui s’adresse à quatre
interlocuteurs : la reine Marie-Antoinette, les hommes, l’Assemblée nationale et les
femmes.
-ce préambule se rattache au genre de l'essai mais il prend un tour très oral, et
s'apparente davantage à un discours ; il met en avant une véritable confrontation de l'auteur et d'un
interlocuteur masculin.
Projet de lecture
Ce préambule est un hypertexte de la DDHC au service de la cause des femmes.
Mouvement du texte :
l-1 jusqu’à 7 afin que : O de Gouges demande que les femmes participent dans l’assemblée national
l-7 afin que à 15 au bonheur de tous : Buts de cette constitution
l-16 Au bonheur de tous jusqu’à la fin : Les changements voulu
.1
« Les mères, les filles, les sœurs »
Enumération qui remplace « les
représentants du peuple français »
● sous-entend q’H qui ont écrit la DDHC considéraient les
femmes comme faisant parti du peuple français.
porte
regard critique négatif sur DDhc
-énumération, « mère » sous-entendu situation des femmes
soumises à leurs maris.
« filles » sous-entendu situation des filles soumises à leurs maris.
« sœurs » → syllepse de sens (« sœur » dans le sens de la famille,
toujours soumises au père ou dans le sens de sororité).
Elles forment une communauté d’union et d’entraide et luttent pour
la même cause.
● L’ethos (image) F devient une image de combattante plus F
qui restent au foyer.
l.2
« Représentantes de la nation »
Remplacement de « le peuple
français » par « la Nation »
remplacement souligne l'unité du peuple qui est en jeu, unité des
hommes et des femmes.
sous entend que Le peuple
français ne se faisait entendre que par les votes des hommes
l.2-3
« Demandent d’être constituées
en Assemblée Nationale »
Remplace « constitués en
Assemblée Nationale »
<
Demande volontaire et revendicatrice
l.4
« Mépris des droits de la femme »
Remplace « des droits de
l’Homme »
transformation « Homme » (represente toute l’humanité) en «
femme », supercherie : n’inclut queH h.
O.g inclut les F une nouvelle fois
sous-entend que malheurs de la société dues à négligence de la valeur
et des droits des femmes.
H image négative de trompeurs, de corrompus,
l’image F :l’honnêteté, tandis H : corrompus
l.
8 – 11 De Gouges suit mm structure que DDHC en utilisant trois conj de.
»
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