LECTURE LINEAIRE N°5 – LE MARIAGE DE FIGARO , ACTE III SCÈNE 5

« LECTURE LINEAIRE N°5 – LE MARIAGE DE FIGARO , ACTE III SCENE 5 Introduction : Beaumarchais est auteur d'une trilogie, en 1784 il écrit Le Mariage de Figaro une comédie en 5 actes qui questionne les idées des lumières.

Il est question de liberté d'expression, de reconnaissance des mérites et de la place de la femme dans la société.

L’intrigue principale de la pièce porte sur l’incertitude de Figaro s’il parviendra à épouser sa fiancée Suzanne avant que le Comte Almaviva ne la courtoise.

Sous l'Ancien Régime en Andalousie, où sévissait encore le droit de cuissage qui autorisait les seigneurs à coucher avec les épouses de leurs valets, Le Mariage de Figaro ou La Folle Journée retrace les obstacles qui vont l'empêcher de réaliser son mariage.

La pièce est une course contre la montre d’une durée de 24h pour respecter l’unité de temps du théâtre classique.

Figaro est un valet rusé qui a aidé le Comte a épousé la comtesse, il existe un fond de lutte entre la noblesse et les valets qui souhaitent se marier.

Le compte est troublé parce qu'il a surpris dans l'acte II un homme dans la chambre à coucher de la comtesse, et il veut reprendre le contrôle de la situation.

Mais il ignore ce que sait Figaro de ses projets avec Suzanne.

Dans l'intelligence et la vivacité des répliques, Figaro tient tête et apparaît plus intelligent que le Comte.

C'est une scène de confrontation qui témoigne de l’autorité du comte face à l'intelligence de Figaro.

L’enjeux du texte est de savoir comment le jeu de dupes en interrogeant les relations entre maîtres valets fait de cette comédie une pièce des lumières.

I – Les intentions des protagonistes (L.1 à 9) Le Comte poursuit son monologue car il n'a pas remarqué la venue de Figaro.

Il énonce son plan d'action à voix haute pour faire part au public de ses intentions.

Il veut abuser de ses autorités de maître par un chantage « s’il en sait par elle un seul mot… je lui fait épouser la vieille », le Comte menace de lui faire épouser Marceline.

Il est démasqué dans sa décadence « Hein ? Quoi ? » en découvrant que Figaro se trouvait à proximité, il va être déstabilisé qu'il ait pu l'entendre.

Figaro (répliques 1 à 5) : Ses apartés ne sont audibles que du public et jouent de sa connivence pour créer du comique, il a entendu le monologue du compte et n’attend que de se faire découvrir.

Il y a un cran d'avance du côté de Figaro.

« Nous y voilà » est une réplique qui, par le « nous » englobe Figaro et le public, de manière à le placer du côté du valet rusé ; « y voilà » indique que l’on se trouve au cœur de l'intrigue.

« Je m'en suis douté » avec l’utilisation du pronom adverbial « en » qui renvoie à la phrase précédente, il rebondit sur le fait que le Comte aime Suzanne.

« Les amours de monsieur Bazile » on apprend que Bazile aime Marceline paraphrasée en « la vieille » par le Comte.

Il est donc question de rivalités de mariage.

« Ah ! Ma femme s'il vous plaît » il revendique Suzanne paraphrasée en « la jeune » comme de sa propriété Figaro mène le jeu il s'est acquis les faveurs du public en cultivant le comique Figaro a toujours réponse à tout il a 7 habilité de répondre aux ordres du comte depuis le début Figaro et en connaissance des plans du compte il doit donc jouer serré pour ne pas le braquer mais empêcher de prendre Suzanne il mène le jeu car on sait qu'il sait contrairement aux comptes le jeu des apartés nous montre que Figaro en sait plus que le compte II – L’insolence de Figaro qui règle ses comptes avec le Comte (L.10 à 23) Le Comte (répliques 5 à 9) : l'inquiétude et la peur que Figaro le domine sont marquées par son agacement.

Il lance une série de mots de questionnement car il a besoin d'y voir clair.

Les didascalies. »