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Lecture linéaire n°1 « Elle était déchaussée, elle était décoiffée… » Victor Hugo, Les Contemplations

Publié le 25/05/2024

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« Lecture linéaire n°1 « Elle était déchaussée, elle était décoiffée… » Victor Hugo, Les Contemplations Introduction : Le Romantisme est un des mouvements majeurs du 19 -ème siècle dont Victor Hugo en est le chef de file.

C’est un poète engagé notamment contre la peine de mort mais aussi contre les injustices, ses œuvres polémiques le démontrent comme Les Châtiments en 1853 oui bien par la suite avec le roman Les Misérables en 1862.

En 1856 il publie Les Contemplations qui sont un recueil de poème surtout nostalgique mais aussi engagé. Le poème « Elle était déchaussée, elle était décoiffée… » que nous allons étudier est un poème qui raconte une rencontre mystérieuse entre l’auteur et une jeune femme.

Ce poème fait partie du livre 1 des Contemplations. Lecture du poème________________________________________ Problématique : Nous allons donc voir : En quoi la nature accentue t’elle l’atmosphère amoureuse ? Le premier quatrain évoque d’abord L’apparition quasi surnaturelle d’une jeune fille Le second souligne ensuite le premier contact visuel et l’invitation du poète Le troisième quatrain évoque l’apparition qui devient réelle et fais corps avec la nature Le dernier quatrain exprime le rapprochement physique et l’harmonie Pour conclure l’atmosphère amoureuse est accentuée par la nature en mettant place à un cadre idyllique entre celle-ci et les deux amoureux avec notamment l’apparition quasi surnaturelle d’une jeune fille puis le premier contact visuel et l’invitation du poète mais aussi avec l’apparition qui devient réelle et fais corps avec la nature et enfin le rapprochement physique et l’harmonie.

Cette atmosphère amoureuse est décrite aussi dans le poème « La coccinelle » qui fais partis lui aussi du livre 1 des contemplations. Elle était déchaussée, elle était décoiffée, Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ; Moi qui passais par là, je crus voir une fée, Et je lui dis : Veux-tu t'en venir dans les champs ? Elle me regarda de ce regard suprême Qui reste à la beauté quand nous en triomphons, Et je lui dis : Veux-tu, c'est le mois où l'on aime, Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds ? Elle essuya ses pieds à l'herbe de la rive ; Elle me regarda pour la seconde fois, Mouvement 1 : _ Utilisation du pronom personnel « elle » (3 fois) qui ne permet pas l’identification de la jeune fille, ce qui crée un mystère autour de son apparition. _ Parallélisme/anaphore avec la phrase « Elle était déchaussée, elle était décoiffée...

» ce qui insiste sur son insouciance, sa liberté vis-à-vis des codes de l’époque, cela.... »

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