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Lecture linéaire n° 1 Les Fausses confidences, Marivaux (1737). Acte I scène 14 (extrait)

Publié le 03/10/2021

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« Objet d’étude : Le théâtre du XVIIe au XXIe siècle Lecture linéaire n° 1 Les Fausses confidences , Marivaux (1737).

Acte I scène 14 (extrait) Eléments pour l’introduction Contextualisation et présentation de l’œuvre : Jouée par les comédiens du Théâtre italien pour la première fois en 1737, Les Fausses confidences est la 27 e pièce de théâtre de Marivaux.

Comédie « de la surprise de l’amour » en trois actes et en prose, cette comédie repose sur une intrigue complexe.

Dorante, jeune homme de bonne famille mais sans le sou, est éperdument amoureux d’Araminte, une jeune veuve très fortunée.

La valet Dubois a conçu un stratagème pour que son ancien maître puisse conquérir Araminte. Présentation du passage à l’étude : Dorante s’est fait engager comme intendant chez Araminte, condition pour que le plan de Dubois fonctionne.

A la scène précédente, Dubois et Dorante ont fait mine de se reconnaître par hasard et Dubois a demandé à parler en privé à Araminte.

Cette scène 14 de l’acte I constitue un passage clé de la pièce puisqu’il s’agit de la première fausse confidence à laquelle se livre Dubois auprès d’Araminte. Lecture du texte ….

Attention !!! Pour un texte de théâtre : ne pas lire le nom des personnages, ni les didascalies ! Problématique : En quoi Dubois apparaît-il comme un maître de la fausse confidence dans cette scène ? Mouvements : 1 er mvt : début du texte l.

28 jusqu’à « un homme incomparable » l.

37.

Dubois présente Dorante comme un homme en proie à la folie.

2 e mvt : de la l.

38 « Oh ! bien, il fera ce qu’il voudra » à « Moi, dis-tu ! » l.

47.

Dubois révèle qui est l’objet de la passion de Dorante. 3 e mvt : de la l.

48 « Il vous adore » jusqu’à la la fin l.

52 « de quoi s’avise-t-il ? ».

Araminte laisse transparaître son intérêt pour Dorante Analyse 1 er mvt : début du texte l.

28 jusqu’à « un homme incomparable » l.

37.

 Dubois présente Dorante comme un homme fou. Dubois révèle le mal dont souffre Dubois : Dubois a l’esprit complètement dérangé.

Et cette révélation se fait de façon tout à fait comique : - Avec un comique de geste : didascalie « il se touche le front » l.

28 - Avec un comique de mot : hyperbole + langage familier « il est timbré comme cent » l.

31 Etonnement d’Araminte par une exclamative « A la tête ! » l.

30 car les dires de Dubois laissant entendre un problème de santé mentale contredisent les apparences « il m’a paru de très bon sens ».

» l.

32 (paraître = vb de perception).

Araminte exige donc une preuve de cette folie « Quelle preuve as-tu de sa folie ? » L.

33à 35 Dubois enfonce le clou du comique avec un récit tout en exagération et qui lève un malentendu malicieusement créé :. »

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