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LECTURE LINÉAIRE - Les fausses confidences acte 1 scène 14

Publié le 19/09/2021

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« LECTURE LINÉAIRE 3 : LA MISE EN PLACE DU STRATAGÈME DE DUBOIS Acte I, scène 2 Première partie : de “Ah ! Te voilà ?..." à “Je ne vois personne” : Un début d'entrevue mystérieuse Deuxième partie : de “Vous n'avez rien dit…" à "…d’être renvoyé demain" : Le pacte et la reconnaissance de Dorante Troisième partie : de “Eh bien…" à "…sous la remise" : Les encouragements / la force de persuasion de Dubois Comment dans cette scène d'exposition Marivaux propose-t-il une relation maître- valet original pour lancer son intrigue ? I.

Un début d’entrevue mystérieuse - “entrant avec un air de mystère." : La didascalie initiale traduit un dialogue assez mystérieux entre Dorante et Dubois - ‘Ah ! Te voilà ? … Je ne vois personne” : Le jeu de questions/réponses montre qu'ils se connaissent déjà.

Le tutoiement de Dorante envers Dubois et le vouvoiement de Dubois à Dorante montre que l'un à un statut social supérieur à l'autre.

L'utilisation du vocabulaire du secret dans les paroles et les gestes de Dubois va accentuer l'aspect mystérieux.

Dubois ne doit pas se faire avoir, il se montre méfiant. II.

Le pacte et la reconnaissance de Dorante - “Vous n'avez rien dit de notre projet à Monsieur Remy, votre parent ?” : La phrase commence par une question familière de la part de Dubois.

L'emploi du déterminant possessif “notre” instaure une union entre le maître et le valet. - “ Pas le moindre mot … je ne te doive” : Avec une phrase nominale et complexe, Dorante répond de manière ferme et radicale.

Cette longue phrase avec une suite de propositions marque le début de l'explication du projet qui unit les deux hommes. - La ruse démarre sur un mensonge grâce à une supercherie. - “dont il se trouve le procureur : il ne sait point du tout que c’est toi qui m’a adressé a lui” : Avec la subordonnée principale suivie d'une négation, le spectateur comprend que Monsieur Rémy sert d'intermédiaire sans le savoir. - “que c'est toi qui m'as adressé” : La subordonnée complétive fait apparaître Dubois comme étant auteur de la stratégie. -“hier” : L'emploi de l'adverbe “hier” montre que la suite de la réplique de Dorante est un récit d'un retour en arrière.. »

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