Lecture linéaire "les animaux malades de la peste" La fontaine
Publié le 10/09/2021
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Correction de la lecture linaire : Ç Les Animaux malades de la peste È 1.LE DISCOURS DU L ION Le Lion tint conseil, et dit : Ç Mes chers amis, Le procs est lÕinitiative du Lion, cÕest--dire du roi, qui dtient tous les pouvoirs : lgislatif, excutif et judiciaire.
Il sÕadresse son peuple.
Recours au discours direct : authenticit des paroles rapportes (il sÕagit de montrer ainsi toute son habilit manipuler la foule) + vivacit du rcit aprs la longue vocation de la peste (v.1 v.14).
Changement de mtres : passage de lÕoctosyllabe lÕalexandrin, plus solennel.
Volont du Lion de se montrer solidaire face lÕadversit qui frappe sa communaut : emploi de la 1¡personne du pluriel Ç nos pchs È, Çde nous È, Ç nous apprend È, apostrophe Ç mes chers amis È ; le ton est cordial, chaleureux.
Il rduit la distance entre son peuple et lui.
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos pchs cette infortune ; Il se prsente comme celui qui est proche de la volont divine ; le pluriel Ç nos È les dsigne tous comme coupables ; la nuance vient ensuite ; il faut dsigner celui qui est Ç plus coupable È que les autresÉ Que le plus coupable de nous (priphrase fonde sur un superlatif de supriorit, sujet du verbe Ç se sacrifie È) ; il sÕagit de dterminer le degr extrme de culpabilit dÕun individu, cÕest Ç celui qui mrite le moins de vivre È qui sera tu.
Se sacrifie aux traits (= mtaphore dsignant les flches des dieux de lÕOlympe et non celles de Dieu) du cleste (= divine) courroux (= colre), Peut-tre il obtiendra la gurison commune.
Opposition entre le singulier Ç le plus coupable È, Ç il È et le singulier valeur de collectif Ç commune È illustrant bien lÕide de sacrifice, utile au Bien du plus grand nombre.
Issue incertaine souligne par lÕadverbe Ç peut-tre È.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents (= ce qui arrive par hasard, ici : malheur imprvu)
On fait de pareils dvouements : 1Le Lion sÕappuie sur une tradition largement rpandue, hrite de lÕAntiquit.
Effet de gnralisation : recours la 1 e personne du pluriel Ç nous È, au pronom indfini Ç on È, au prsent de vrit gnrale Ç apprend È, Ç fait È ; le terme Ç dvouement È est pris au sens de Ç vouer aux dieux infernaux comme victime, sacrifier È.
Le Lion explique comment sortir de cette situation ; il en tisse des liens entre le mal (la peste) et le remde (le sacrifice) par le biais des termes Ç tels È, Ç pareils È, et les deux termes Ç accidents È / Ç dvouements È mis la rime sont ainsi rapprochs.
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgen ce
L'tat de notre con sc ien ce .
Usage de lÕimpratif prsent la 1 e personne du pluriel Ç flattons È, Ç voyons È ; dirse qui met en valeur un terme essentiel Ç con/sci/ence È ; allitration en [s]= douceur sournoise, flatterie Sens tymologique : sacrifice fait aux Dieux.1.
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