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lecture linéaire le sauvetage de Fauchelevant: Objet d’étude 2, parcours associé = Texte 1, extrait des Misérables, Victor Hugo.

Publié le 28/03/2025

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« Objet d’étude 2, parcours associé = Texte 1, extrait des Misérables, Victor Hugo. INTRODUCTION = Victor Hugo est un écrivain du XIXème, chef de file du mouvement romantique, il est aussi un homme et un auteur engagé.

Le roman, Les Misérables, publié en 1862, suit la vie de Jean Valjean, ancien forçat échappé du bagne de Toulon. Dans l’extrait étudié, il apparaît sous l’identité fictive qu’il s’est inventée pour échapper à l’inspecteur Javert et pouvoir se construire une vie nouvelle. Engagé et soucieux des autres, il est même devenu maire de la petite ville de Montreuil.

Mais l’inspecteur Javert, qui ne croit pas à la rédemption, le poursuit.

C’est alors qu’a lieu l’épisode décisif du sauvetage de Fauchelevent, un vieil homme qui risque de mourir, écrasé par une charrette.

Sous le regard inquisiteur de Javert, M.

Madeleine / Jean Valjean est confronté à un choix dramatique : doit-il intervenir, sachant qu’ainsi il se condamne, puisque Javert le reconnaîtra à cause de sa force prodigieuse ? (lecture expressive du texte) ➔ Problématique = Comment cette scène héroïse-t-elle le personnage et amène-t-elle le lecteur à réfléchir à des valeurs morales essentielles ? ➔ Plan du passage Nous étudierons d’abord la manière dont l’auteur dans la première partie du texte, de la ligne 1 à la ligne 27 ( « … il était sous la voiture), dramatise la confrontation entre Valjean et Javert et exprime le dilemme qui est celui du héros ; puis nous verrons en quoi le dilemme ainsi créé lui permet finalement de révéler l’héroïsme de Valjean par le sauvetage de Fauchelevent (lignes 28 à fin). 1.

Un affrontement dramatisé et un dilemne moral (lignes 1 à 27) ➔ Hugo met en place une scène de confrontation comme le montre le chiasme de la ligne 1 : « M.

Madeleine se retourna, et reconnut Javert.

» (inversion nom propre-verbe). ➔ La tension entre les 2 pers.

est également soulignée par le champ lexical du regard, développé tout au long du texte : « reconnut » (ligne 1), « aperçu » (ligne 1), mais aussi « regardant fixement » (ligne 5), ou encore « sans quitter des yeux » (ligne 10). ➔ De plus, l’échange verbal au discours direct, apparemment banal, comporte une menace, faisant comprendre aux lecteurs et eu personnage que si ce dernier réussit à sauver Fauchelevent, alors il se désigne comme le forçat que recherche Javert : « Monsieur Madeleine, je n’ai connu qu’un seul homme capable de faire ce que vous demandez là.

» ➔ M.

Madeleine, alias Jean Valjean, agit comme une proie : « Madeleine tressaillit » (ligne 9), « Madeleine devint pâle » (ligne 14).

Javert lui fait peur. ➔ Hugo dramatise l’accident, L’imparfait de l’indicatif dans les parties narratives souligne des actions qui durent : « la charrette continuait à s’enfoncer lentement » (ligne 15) ; l’action semble ralentie, presque immobilisée, ce qui augmente l’attente, le suspens. ➔ Par ailleurs, la scène est rendue pathétique, à travers l’expression de la souffrance de Fauchelevent, ce qui suscite l’émotion des lecteurs : champ lexical de la souffrance (à repérer) + paroles de Fauchelevent (« J’étouffe », « me brise les côtes », l’interjection « Ah ! » (2 fois) qui traduit un cri + nombreuses exclamations.

En résumé, la tension dramatique et les émotions suscitées par la situation de Fauchelevent captivent l’attention du lecteur. ➔ La partie narrative des lignes 24 à 27 souligne une nouvelle fois l’échange de regards : « Madeleine leva la tête, rencontra l’oeil de faucon de Javert… regarda les paysans immobiles, et sourit tristement.

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