lecture linéaire le cygne de Baudelaire
Publié le 12/10/2022
Extrait du document
«
2ème lecture linéaire : Le cygne
Strophe 1 :
-
Poème s’ouvre par cette apostrophe : Andromaque, figure emblématique
de la mythologie grecque.
Baudelaire apostrophe cette princesse Troyenne
(exemple même de la fidélité, elle symbolise une souffrance assez forte).
Baudelaire s’adresse directement à elle, ‘Je’, ‘vous’, Andromaque exilée
directement de Troie.
Tout cette strophe rappelle la guerre de Troie et les conditions e l’exile, 2 ème
référence à l’exile de Baudelaire.
-
« Ce petit fleuve » = « Simoïs » = métaphore du fleuve = petit, pauvre et
triste 3 adjectif qui dévalorise se fleuve.
« menteur » = car Andromaque a fait un faux Simoïs, (lors de son exile,
Andromaque a reproduit une partie de la pleine de Troie, dont ce fleuve
mais en miniature).
« pauvre et triste miroir » = faux reflet, ce n’est pas le vrai fleuve, c’est
une copie.
-
-
« Ce petit fleuve »= déclenche le souvenir, « Jadis »= lien entre passé et
présent.
« resplendit et immense majesté »= majesté : vrai fleuve de Troie et
référence à son statue de princesse.
-
« douleur et veuve » = situation d’Andromaque
« par vos pleurs grandit » = Ce Simoïs qu’elle a créée, représente sa
souffrance, le fleuve est synonyme de souffrance.
Strophe 2 :
-
« fécondé » = sujet au V1
Baudelaire compare le fleuve (qui va être déclencheur du souvenir) à La
Seine, ce qui va entraîner un souvenir aussi chez Baudelaire, est
l’installation de la nostalgie.
Baudelaire se sent exile dans un Paris qu’il ne reconnaît plus, = c’est la troisième
figure de l’exile.
-
Baudelaire fait référence au nouveau Paris = « Carrousel »
V7-V8 = enjambement = toute la parenthèse, qui permet à Baudelaire
d’exprimer sa souffrance et son mal être.
« Hélas » = interjection qui va exprimer ce qu’il en pense.
A travers cette
flânerie, Baudelaire se sent exilé comme Andromaque.
Strophe 3
-
-
« ne que » = négation restrictive qui introduit une description d’un Paris
qui n’existe plus (vision de Paris par Baudelaire)
« vois » = dans les souvenirs de Baudelaire l’ancien Paris réapparaît, mais
dans ses souvenirs comme le montre la négation.
Un univers étrange, « camp de baraques, tas de chapiteaux » baraque =
péjoratif, camps = pas un lieu définitif (montre une fragilité des habitats),
tas de chapiteau = tas de quelques choses de pas très organisé, le tout
donne une idée de masse compacte
« ébauché » = quelque chose de pas finit
V10-V12 = énumération qui vient renforcer l’idée d’un lieu confus, peu
organisé et non aboutit, quartier en désordre avant les travaux
« verdis » = image d’un quartier sal
Le tout étant résumé dans le vers 12 « le bric-à-brac confus »
Strophe 4 :
-
« ménagerie » = complète la description de la 3ème Strophe (le V13)
« Là » = indication spatial du lieu qui vient de décrire
« jadis » = indication de temps qui évoque le passé et donc le souvenir
Succession d’indication temporelle « matin » …
« ouragan » = métaphore de la saleté
« sombre » = car c’est un amas, un tas
« air silencieux » = diérèse, l’objectif est d’insister sur ce mot, insister sur
le fait que c’est très tôt.
Toutes les indications sont faites pour montrer qu’il est très tôt.
Ce quatrain met
en place la description dans la strophe suivante.
Strophe 5 :
Tout rappelle le milieu minéral et l’absence d’eau, tout est fait pour rappeler le
milieu naturel du cygne « ruisseau », « pattes palmées »
-
Une figure de l’exile de cet animal qui est fait pour le milieu aquatique et
qui se retrouve dans un milieu minéral sans eau
« s’était évadé » = se milieu ne lui plaît pas
« traînait » = le cygne n’est pas alaise dans ce milieu
« blanc » , « raboteux » rien n’est fait pour qu’il se sente à sa place,
opposition entre l’animal est le milieu où il se trouve
On remarque que le cygne est à Paris, perdu et exilé
Strophe 6 :
-
« baignait », « poudre » = adunation pour insister entre l’animal et le
milieu où il est = référence à l’exile
L’animal est particulièrement maladroit comme dans l’albatros
Dans le reste de la strophe, il va personnaliser l’animal puisqu’il va lui donner
la parole avec la ponctuation ouverture des guillemets.
-
« ouvrant le bec » = préparer la prise de parole de l’animal
A la fin, l’animal devient mythologique, de la même manière
qu’Andromaque (mythe étrange et fatal).
Il donne un symbole de l’exile à
travers « fatal » = montrer qu’il est condamné à l’exile, il mourra en exile.
Il s’agit d’une condamnation à rester dans ce milieu sec et minéral.
Strophe 7 :
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-
-
Anaphore V25-V26 « vers le ciel » montre qu’il n’y a pas de nuage et que
du coup il n’y aura pas de pluie....
»
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