lecture lineaire la chevelure

« Lecture linéaire La chevelure Baudelaire En quoi cette ode à la chevelure de l'amante nous emmene-t-elle dans un voyage onirique et sensuel ? Les mouvements du texte : Strophe 1 : éloge de cette chevelure Strophes 2 à 5 : le voyage onirique et sensuel Strophe 6 : la déclaration d'amour à la femme aimée. Strophe 1 Nous sommes bien dans un poème qui reprend les principes du blason de la Renaissance, le poète fait l 'loge d'une partie du corps de la femme aimée : le chevelure Ici dés les premiers vers, on comprend cet éloge par l'exclamation incantatoire « ô ».

Cette interjection anaphorique prouve combien le poème rend hommage à la beauté de la chevelure féminine qui le fascine et l'enivre.

Ses sens sont en éveil : la vue « boucles »l'odorat « parfum chargé de nonchaloir ».

Le chevelure féminine éveille ses sens et ses souvenirs : « des souvenirs ». Le bonheur par ces cheveux est incontestable par l'emploi de l'adjectif « extase ».

Les phrases exclamatives mettent en exergue cet hommage rendu à la chevelure. Strophe 2. Le poète amorce son voyage onirique La description d'un paysage multiple : langoureuse Asie/ brûlante Afrique ; Les continents nous plongent dans un dépaysement complet.

Les adjectifs qualifiant ces continents marquent de nouveau la sensualité de cette chevelure et de cette femme.On retrouve la nonchalance évoquée dans le vers 1 avec l'adjectif « langoureuse » mais aussi la puissance dévastatrice de cette chevelure par l'adjectif « brûlante ».La chevelure se métamorphose en paysages extraordinaires qui peuvent rappeler le voyage de Baudelaire dans les îles.

De nouveau les sens sont en éveil pour nous proposer ce voyage onirique et sensuel : « forêt aromatique ».

Le bonheur du poète est lié à cette chevelure féminine à qui il déclare son amour .

La comparaison avec la musique montre combien la sensualité importe au poète.

« voguent sur la musique »//nage sur ton parfum.

L’hypocoristique « o mon amour » mis à la césure amplifie cette déclaration d'amour.

Le poète relate bien son expérience par la présence du possessif « mon ».

C'est bien un voyage imaginaire « esprit » qui possible par la chevelure féminine. La strophe 3 poursuit ce voyage irréel La description des paysages proposés n'est pas sans rappelée l'île de la Réunion.

Le futur est bien la possibilité de ce voyage ironique et le transporte dans un univers paradisiaque comme le prouvent la description des pagaye et celle des hommes. « arbre ; homme plein de sève= plein de vigueur.

Ces hommes qui s'opposent peut être aux Français.On a la quintessence du bonheur avec le verbe « se pâmer ».

Baudelaire est un dandy, il aime le luxe, il refuse le travail par obligation. Ce voyage est possible par la chevelure comme le prouvent les vers suivants.

Cette chevelure devient bateau, mer...

»la mer d'ébène » =les cheveux noirs.

Ces vers sont ceux qui rappellent le voyage de parfum exotique.

Le rêve de ce départ devient quasi réel sous la plume du poète.

Et de nouveau pour nous faire comprendre ce voyage onirique, il faut appel à nos sens : la vue (les voiles). »