LECTURE LINEAIRE 2 : L'AVEU DE LA PRINCESSE A SON MARI
Publié le 01/05/2022
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LECTURE LINEAIRE 2 : L'AVEU DE LA PRINCESSE A SON MARI
PB : Comment la princesse persuade-t-elle son époux de son innocence pour qu'il la pardonne ?
M.
de Nemours, caché, observe la scène
I.
Le discours de la princesse : ses aveux (l1.l9)
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« eh bien, monsieur » = marque l'effort qu'il y a pour la princesse de se livrer
«en se jetant à ses genoux » = gérondif = posture tragédie théâtrale + elle le supplie
« un aveu que l'on a jamais fait » = hyperbole = culpabilité = position d’héroïne = pureté de
ses intentions, sincérité
« innocence » « conduite » intentions » = se dédouane de la situation
Mme de Clèves est constamment dans la périphrase = euphémismes, elle annonce l'aveu MAIS
ne le fait jamais et atténue ses actes
« j'ai des raisons de méloigner de la cour » « je veux éviter les périls » = périphrase
1) c'est difficile à dire
2)pour ne pas blesser son mari
l.4 = plaidoirie pour son innocence
l.5 = victime d'une passion fatale
l.7 « je vous demande mille pardon » = hyperbole + « je ne..mes actions » = marquent
l'autorité de la princesse, reconnaissance de la culpabilité
l.7 répétition « déplaisent » (les sentiments) « déplairai » (les actions) = antithèse
l.8 = rappelle la difficulté de cet aveu, celui ci devient impossible avec l'innocence de la
princesse et le respect pour son mari
« ayez pitié » + «en se jetant à ses genoux » = contexte religieux, pur
l.9 = énumération des impératifs + répétition « moi »= elle insiste, détresse, appel à l'aide,
elle espère que le prince l'éloigne de la tentation
II.
La réaction du prince (l10.l13) = traduit la sidération, figé
les pensées du prince
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l.10+11 = témoigne de son désespoir + position théâtrale = registre pathétique et tragique
l.12 « à ses genoux, le visage couvert de larmes et d'une beauté si admirable » = énumération
= souffrance de Mme de Clèves
l.12 « beauté si admirable » ( princesse)+ « mourir de douleur » (prince) = hyperboles =
souffrance extrême qu'ils partagent = prolepse car M.
de Clèves va mourir de jalousie
III.
La réponse de M.
de Clèves (l14.l20)
M,de Clèves n'est pas insensible à cet aveu, il va en particulier souffrir
parallélisme avec le mouvement 1- il répond mot pour mot(lexique de l'amour, de la dignité/
estime qu'on a pour l'autre)
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l.14 « ayez pitié de moi vous-même, madame » = retour de culpabilité = troublé, cherche ses
mots = rend le moment pathétique + « j'én suis digne » = je le mérite
« pardonnez » = impératif = renforce les excuses, reconnaît la vertu de Mme de C.
« plus digne d'estime ..femme au monde » = hyperbole = met en avant le mérite de sa
femme
langage hyperbolique ( l.12,16,17« le + malheureux ») = traduit les sentiments extrêmes
« affliction », « violente », « le plus malheureux » = champs lexical de la souffrance, M.
de C
souffre, exprime sa douleur, aveu tragique pour lui
l.18 « je n'ai pas pu » = il s’accuse
« et qui est t-il..jusqu'à la fin » = phrases interrogatives = jalousie de son rival dont il ne
connaît pas l'identité = désespoir et colère
CONCLUSION.
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