Lecture Linaire n*3 Introduction : Juste la fin du monde Deuxième partie scène 3 « tu es là »
Publié le 10/04/2024
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Lecture Linaire n*3
Introduction :
Juste la fin du monde
Deuxième partie scène 3 « tu es là »
Jean Luc Lagarce est un homme de théâtre du 20éme siècle ,qui a écrit « Juste la fin du monde »en
1990 pièce qui sera jouer pour la 1ére fois 9 ans après en 1999.Le sujet de la pièce est assez
étonnant un jeune homme Louis qui va retourner dans sa famille pour annoncer sa mort ,il passera
un dimanche mais rentrera sans jamais avoir parlé.Nous sommes ici à la toute fin de la pièce notre
passage se situe juste avant l’épilogue.
Le spectateur a vu tout au long de la pièce les crises
personnels et familial exploser ,et dans notre passage Antoine va enfin dire à son frère ce qu’il a sur
le cœur il aura mis beaucoup de temps plus que sa sœur mais il y arrive dans cette scène 3, dans
notre extrait comme dans toute la scène il est celui qui parle le plus puisque Louis va seulement
prononcer 2 phrases à la fin du passage.
Suzanne et la mère qui sont présente toute les deux ,on le
voit bien au début de la scène 3,ne diront rien.Nous pourrons donc nous demander comment les
dernières paroles d’Antoine et de Louis conclut-t-elle la pièce?Pour répondre à cette question nous
travaillerons le texte en suivant 3 mouvements dans le premier des lignes 1 à 16 nous verrons
qu’Antoine se compare à son frère et lui fait des reproches, dans le deuxième les lignes 17 à 25 nous
verrons qu’Antoine exprime ses sentiments et tout particulièrement ici sa culpabilité notre 3éme
mouvement quand à lui étudiera les lignes 24 à 30 qui nous prouve que le dialogues est un échec.
1/ Le texte début ici par Antoine qui se compare à son frère et lui fait des reproches.Dans la
première ligne en affirmant « tu es là » Antoine va situer Louis dans l’espace et le temps ,il affirme
sa présence.Il fait une référence à sa présence inhabituelle c’est à dire déjà à son abandon ,pour le
spectateur qui connaît le destin de louis cette phrase peut avoir un autre sens « tu est la» cela peut
faire référence à la mort annoncer au début de la pièce car bientôt il ne sera plus là.Dans les lignes 2
à 4 dans l ‘anaphore de « tu m’accables » la répétition du verbe « accabler » montre la volonté de
louis à faire culpabiliser son frère et la 3éme fois il dit « tu nous accable » donc il parle pas
uniquement de son nom mais au nom de toute la famille il se présente en temps que porte-parole de
la famille.(Accabler peser sur quelqu’un pour le diminuer).A la lignes 5 « je te vois » est une
précision de la linge 1 la première analyse peut être voulu pas le personnage qui fait référence à son
absence habituelle et la deuxième est voulu par l’auteur car il va mourir et les frères ne se verront
plus.nous pourrons aussi remarquer qu’ il compare les sentiments qu’il avait pour Louis enfant aux
sentiments qu’il ressent au moment ou il est entrain de lui parler ,et cette comparaison nous montre
que le sentiment de peur s’est développé.Dans les lignes 7 et 8 on voit que le fait de voir ou de
penser à son frère déclenche lui un besoin de comparaison de la rivalité.Il se décrit à la ligne 9 avec
des adjectifs mélioratifs « paisible » et « douce » ce qui est en opposition avec la manière dont il se
qualifie .Dans les lignes 10 et 11 Antoine se reproche de lui avoir dit ce qu’il pensait ,s’exprimer
pour Antoine était une faiblesse et d’ailleurs c’est ce qui ferai de lui « un mauvais imbécile «
Antoine dévaloriser donc ces propres émotions.Dans les lignes 13 à 14 nous avons une double
opposition d’abord sur le silence ,Antoine se reproche d’avoir trop parlé et son frère rester
silencieux il le répété 2 fois et la seconde fois il le renforce par l’apostrophe «ô » et par l’adverbe a
valeur emphatique « tellement ».
Puis deuxièmement lui il se considére comme un « mauvais
imbécile » alors que son frère est « bon, plain de bonté »nous avons ici donc une polypthote il se
fait une caricature de son frère,nous retrouvons une allégorie de la souffrance on peut même dire
que cela est ironique il se moque de l’attitude de son frère qui consiste à se présenter comme
quelqu’un d’énigmatique.
Dans les lignes 15 et 16 il parle toujours de ces sentiments à son frère, le
mot « douleur »est ici important, nous pourrons voir avec la périphrase de la ligne 15 ce que
reproche Antoine à louis c’est de se présenter comme quelqu’un qui est toujours en
souffrance ,quelqu’un qu’on ne peut pas aider nous avons également une hyperbole « le début du
début » qui vient ici évoquer la souffrance de louis et on voit bien que cette grande douleur amène
selon Antoine louis à attendre ,et on le voit au début de la ligne 15 « tu attends » il n’agit pas, il ne
fait rien.
2/Dans le 2éme mouvement Antoine exprime sa culpabilité.Dans les lignes 17 et 18 dans cet
passage on va voir Antoine encore plus fragile que dans le premier mouvement il dit « je suis
rien »il se présente donc comme quelqu’un totalement inexistant face à son frère est cela vient
s’opposer au début ou il disait « tu est la » c’est comme si face à son frère Antoine n’avait pas le
droit d’exister d’ailleurs cela est clair à la ligne 18 »on s’interroge pour savoir quel droit il n’a
pas:on peut supposer qu’il estime ne pas pouvoir faire de reproche a son frère ,ou ne pas avoir le
droit de se plaindre.A la ligne 19 il utilise une épanorthose pour parler du départ de son frère « tu
nous quitteras » «tu me laisseras »on....
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