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Lecture Analytique : P. de Ronsard, « Comme un chevreuil...», Le premier livre des amours, Amours de Cassandre, LIX

Publié le 16/05/2020

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« Lecture Analytique P.

de Ronsard, « Comme un chevreuil…», Le premier livre des amours, Amours de Cassandre, LIX, (1552) Amours de Cassandre : 185 poème en l’honneur de Cassandre, sa muse, qu’il rencontre lorsque celle- ci avait 15 ans à une fête de la co ur.

Problématique : Comment Ronsard exploite -t- il la forme poétique du sonnet pour remettre en valeur l’attaque violente et soudaine de l’archet de l’amour dont est victime le poète ? Analyse : Sonnet italien en ABBA ABBA CCD EED.

Le sonnet repose sur une comparaison : « Comme un chevreuil » v1 en est le comparant.

Le comparé apparaît au dernier tercet : « je », v12 = le poète.

→ Effet de surprise.

Déséquilibre de la comparaison avec trois strophes décrivant le comparant, une seulement le comparé.

Les d eux sont victimes d’une attaque soudaine et cruelle ; le premier d’un chasseur et l’autre d’une femme.

Le poème est construit sur le concetto , veut assimiler le poète et le chevreuil avec la comparaison en retardant le plus possible la chute du poème.

Le poète utilise le mot « flanc » pour parler de lui -même alors qu’on aurait tendance à assimiler ce mot au chevreuil.

Les caractéristiques communes : - l’attitude insouciante (v5 « Et seul et s ûr loin de chien s et de bruits », allitération en [ch]/[s] ramenan t à l’insouciance) (v12, « ainsi j’allais sans espoir de dommage ») - la jeunesse (v1 « le printemps », v13 « sur l’avril mon âge », métaphore qui évoque la j.

- la liberté (v8,« libre » ;v9 « liberté ») - le sentiment de sécurité (v9, « De rets ne d’arc sa liberté n’a crainte »).

L’enjambement du v1 au v2 met en valeur le passage d’une saison à l’autre.

De plus « emmiellée », v3 souligne la douceur du printemps contrairement à « poignante gelée » v2.

Soulignons que Pétrarque a rencontré Laure au mois d’Avril (influence).

Le vers 11 est extrêmement important puisqu’il révèle l’attaque soudaine du chevreuil ; allitération en [tr] reprise de manière discrète par [pr].

L’image du sang appuie également sur la violence de la scène (« empourpré de sang » v11, → Redondance).

L’emploi de la synérèse dans ce vers fait ressortir le rythme du décasyllabe en 4/6 .

Rupture brutale marquée par « sinon », v10 (utilisé à valeur privative).

Brutalité encore par la brièveté de l’attaque du chevreuil (deux vers) contraireme nt à sa description joviale de 8 vers.

Hyperbole avec « Un trait meurtrier » (v11) repris amplifié par son passage au pluriel « Mille traits..

» v14.

Cruauté de ce trait mis en relief par « flanc » v11 ; « sang » v14 .

Vers 14 « D’un coup » exprime la so udaineté de l’action.

On peut remarquer également une inversion sexuelle des rôles ; l’homme est le réceptacle de la flèche tirée par la femme.

L’œil pour la dame → Métonymie .

Le poète est pris au dépourvu ; le regard de la femme le blesse au moment où le poète déambulait.

Le sujet du regard qui transperce, le regard perçu comme une flèche… Agressivité du re gard de la femme ; La non-reciprocité de l’amour est une généralité à l’époque chez les poètes.

Les poètes étudient les effets de l’amour sur eux.

Les femmes sont associées à la rose par leur caractère éphémère.

Le rôle de la nature est extrêmement présent au début du poème ; la nature est en étroite relation avec le chevreuil.

P.

266 * Trait : toute arme qui est lancée – au sens figuré : la flèche de l’archet de l’amour, le regard. »

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