Lecture analytique linéaire - le rouge et le noir chapitre 4" un père et son fils" (Stendhal)
Publié le 28/04/2022
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Lecture analytique linéaire - Le rouge et le noir chapitre 4 "un père et un fils"
Lire est une activité intellectuelle qui nous fait voyager et nous déconnecte temporairement
du monde réel.
C'est ce que fait Julien Sorel au lieu de surveiller le mécanisme de la scie dans le
chapitre 4 du roman Le Rouge et le Noir de Stendhal.
Stendhal de son vrai nom Henri Beyle est un
romancier français né en 1743 et décédé en 1842.
Il a grandit dans une famille bourgeoise puis a
entammé une carrière militaire au près de Napoléon.
Il s'est ensuite mit à écrire pour gagner un peu
d'argent car il n'avait plus de travail du a la chute de Napoléon.
Il a écrit La chartreuse de Parme,
Rome, Naples et Florence, et enfin Le Rouge et le Noir en 1830.
Ce roman nous raconte l'histoire
d'un jeune homme Julien Sorel fils de charpentier, voulant monter les échellons de la société en
devenant prêtre.
Deux histoires d'amour vont l'aider a monter ces échellons mais malheuresement
pour lui il finira guillotiné.
Notre problématique est : Comment le romancier présent-il son héros
dans le cadre d'une confrontation pathétique ? Dans un premier temps nous verrons la comparaison
dépreciative de Julien avec ses frères, puis l'emplacement physique de Julien traduisant la distance
émotionnelle entre lui et sa famille et enfin la violence de la rencontre entre le père et son fils.
I- La comparaison dépreciative de Julien avec ses frères (1-11)
L'entré du personnage se fait de manière progressive a travers l'arrivée de son père signalée par "en
approchant".
"son usine" car son père est charpentier.
"le père Sorel" apparait entre deux
distinctions, celle de son usine donc sa fonction sociale et celle de la dureté de son voix "sa voix de
stentor", le personnage de Stentor est un personnage qu'on retrouve dans l'Iliade d'Homer, guerrier
dont la voix était aussi puissante que celle de 50 hommes criant à la fois.
Cela mets envaleur la
determination du personnage mais affaiblit l'aspect paternel du personnage.
"personne ne repondit",
Julien ne reponds pas.
"il ne vit que ses fils ainés" ses clones, ils sont parfait selon le père, ils sont
costaud.
"espèce de géant" hyperbole et deshumanisation.
Il y a donc une antithèse entre Julien qui
est plutôt frèle et les frères qui sont des géants.
"armés de lourdes haches" métaphore et les haches
sont des outils et non des armes.
"équarrisaient" du verbe équarrire c'est-à-dire tailler en enlevant
l'écorce.
"la marque noire, "coup de hache" prolepse, anonce du futur c-a-d la décapitation de
Julien.
"copeaux énormes" oxymore.
Les frères sont présentés comme des adversaires redoutables
par leur force physique, leur dangerosité et leur invincibilité tandis que Julien lui est déjà en
décallage comme le suggère la négation "il ne vit que ses fils ainés", Julien déçois déjà.
"il
n'entendirent pas la voix de leur père" et pourtant il a une voix dite de Stentor.
"celui ci se dirigea
vers le hangar" il se déplace de l'exterieur vers l'interieur.
"il chercha vainement Julien" en vain, "à
la place qu'il aurait du occuper" conditionel passé Julien ne répond pas au attentes paternelles, "à
coté de la scie" Julien n'est pas à son poste.
II- L'emplacement physique de Julien traduisant la distance émotionnelle entre lui et sa
famille(11-26)
"à 5 ou 6 pieds de haut" élement de hauteur.
L'apparition de Julien est marquée par une distance
physique, qui est en hauteur mais cela montre aussi son ambition, le décalage est double.
Mais cette
position est instable car il est à "cheval sur l'une des pièces de la toiture".
"au lieu de" marque une
opposition, il devrait faire autre chose "surveiller le mécanisme".
"Julien lisait" on sait désormais ce
qu'il fait pendant ce temps, de plus le verbe est à l'imparafis ce qui marque une habitude.
Julien
apparait comme "antipathique" car la lecture deplait au "vieux Sorel" qui lui ne sait pas lire.
Et de
plus il coupable d'un corps jugé trop svelte :"taille mine", "peu propre aux travaux de force", "si
différente de celle de ses ainés", comparaison dépréciative "si".
Mais il est surtout coupable d 'être
lecteur et "cette manie de lecture lui était odieuse" horrible, cette activité de lecture ne plait pas a
son père.
"ce fut en vain" c'est un echec "qu'il appela Julien deux ou trois fois" Julien ne l'entends
par car il donnait toute son attention a son livre : "l'attention que le jeune homme donnait a son
livre, bien plus que le bruit de la scie, l'empecha d'entendre la terrible voix de son père" gradation.
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