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L'ÉCOLE GRATUITEET OBLIGATOIRESous la Me République, l'enseignement a été l'objet d'un effort considérable, en grande partie sous l'impulsion de Jules Ferry, positiviste et franc-maçon, résolu à développer l'instruction des masses tout en réduisant l'influence scolaire de l'Eglise.

Publié le 17/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : L'ÉCOLE GRATUITEET OBLIGATOIRESous la Me République, l'enseignement a été l'objet d'un effort considérable, en grande partie sous l'impulsion de Jules Ferry, positiviste et franc-maçon, résolu à développer l'instruction des masses tout en réduisant l'influence scolaire de l'Eglise. Ce document contient 444 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 L'ÉCOLE GRATUITE ET OBLIGATOIRE Sous la lW République , 1 'enseignement a été 1 'objet d'un effort considé­ rable , en grande partie sous l'impulsion de Jules Ferry , positiviste et fra nc-maçon , résolu à développer l'ins truction des masses tout en rédui­ sant l'influence scolaire de l' Eglise .

Cet effort porte essentiellement sur 1 'enseignement primaire , rendu gratuit par la loi du 16 juin 1881 et obliga­ toire de six à treize ans par la loi du 28 mars 1882 .

Les parents seront d'ailleurs libres d 'envoyer leurs enfants dans des établissements privés.

La loi de 1886 oblige enfin chaque commune à posséder une éco le primaire et toute commune de plus de 500 habitants à créer une école de garçons et une école de filles.

En 1887 , le système est comp lété par les cours complémen­ taires et les écoles primaires supérieures pour les enfants désireux de poursuivre leurs études au-de là du certificat d'études primaires él émentai­ res afin d 'obtenir le certificat d'études primaires supérieures et les brevets élémentaire ou supérieur.

Ces mesures s'accompagnent d'une augmentation considérable du bud­ get de l' enseignement, qui passe , en une vingtaine d'années , de 12 à 100 millions.

Quant au personnel, obligatoirement laïque à partir de 1886, il reçoit une formation solide dans les écoles normales primaires fondées dans chaque département pour les instituteurs et les institutrices, à la place des cours établis en 1850.

Les écoles normales supérieures de Sa int- Cloud (garçons) et Fontenay-aux-Roses (filles), fondées en 1880 et 1882, doivent assurer l'encadrement de l 'enseignement primaire supérieur.

L'école de la me République est non seulement gratuite et obligatoire , mais laïque , c'est-à-dire neutre sur les plans politique et religieux.

La suppression de l'instruction religieuse donne lieu à de véhéments débats .

En fait , l'instituteur a pour mission de donner une instruction solide, mais aussi de répandre des notions d'hygiène et surtout des préceptes de morale , afin de montrer que l'éco le publique, contrairement aux craintes des catholiques, n' est pas un instrument de perversion.

Toute une partie de l'enseignement concerne a insi un ensemble de val eurs jugées fondamenta­ les :le travail, la fami lle, la patrie , l' honnêteté.

Sous la m e République , le corps des instituteurs , passionné à sa tâche et d'une réelle compétence pédagogique, marquera de son empre inte plusieurs générations de Fran­ çais.

Cette influence s' exerce au détriment de l 'enseignement libre, rude­ ment affecté par le départ des congrégations en 1904 et dont les maîtres doivent demander aux parents d'élèves une rétribution pour assurer leurs fonctions.

Le problème sco l ai re posera des problèmes dans bien des régions.

et constituera un cheval de bataille pour les partis politiques. 2 / 2. »

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