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L'Ecole de la médisance de SHERIDAN (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« L'Ecole de la médisance de SHERIDAN C'est dans le théâtre londonien de Drury Lane, qu'il venait d'acheter, que Sheridan fit jouer sa pièce en 1777.

Ce futun triomphe.

Le public et la presse accueillirent L'École de la médisance - en anglais, The School for scandal - avecenthousiasme.

La postérité a ratifié leur jugement.Richard Brinsley Sheridan (1751-1816) connut un brillant succès comme auteur dramatique, avant de délaisser lethéâtre pour une non moins brillante carrière politique.

Toutefois, après un échec aux élections, la fin de sa vie futassombrie par des désillusions et des problèmes d'argent. La société élégante et frivole s'égratigne à qui mieux mieux.. Le retour de l'oncle prodigue La comédie met aux prises les deux protégés de lord Teazle, Joseph et Charles Surface ; fort dépensiers, ils viventde la pension d'un oncle qu'ils n'ont jamais vu.

Joseph passe pour un garçon vertueux, Charles pour un libertin.

De filen aiguille, la vérité éclate.

Joseph est un roué qui courtise lady Teazle tout en convoitant Maria, la riche fiancée deson frère ; Charles est un panier percé sincèrement amoureux.

Revenu de son séjour à l'étranger, leur oncle les metà l'épreuve.

Déguisé en prêteur sur gages, il va chez Charles, qui vend des tableaux pour payer ses dettes, etconstate avec plaisir que son neveu n'a pas abandonné tout sentiment familial.

Se faisant passer pour un parentpauvre, il sollicite ensuite l'aide de Joseph, qui reconduit avec grossièreté.

Sur cette toile de fond s'agitent descomparses qui entretiennent un feu roulant de calomnies ; ce chœur de la médisance, dirigé avec maestria par ladySneerwell, sera démasqué, et Charles épousera Maria avec la bénédiction de son oncle. Un modèle de la comédie satirique à l'anglaise Ce n'est pas un novice qui compose L'École de la médisance, une des comédies du répertoire anglais qui a le mieux résisté à l'usure du temps.

En 1775, le jeune Sheridan avait déjà conquis le public avec Les Rivaux, satire de la bonne société de Bath dont il était familier.

Cette fois, il s'attaque au monde frivole de la capitale.

Même si l'intriguene brille pas par l'originalité et si l'auteur ne se prive pas d'employer des « grosses ficelles » (déguisements, identitésusurpées), son sens aigu de la mise en scène, son génie de la caricature et le crépitement des répliques forcentl'admiration.

Nullement moraliste, Sheridan épingle les ridicules de ses contemporains sans les condamner ; il s'amuseet nous divertit en même temps.

Il affirme qu'il pouvait mettre un nom de personne existante sur chacun de seshéros.

A deux siècles de distance le lecteur peut, à n'en pas douter, procéder de même.

N'est-ce pas là la marquede la véritable œuvre d'art ?. »

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