Le XVIIe en philosophie
Publié le 23/06/2020
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« Les fondements de la pensée politique moderne La crise politique et religieuse qui déchire l'Angleterre donne lieu à une guerre civile d'une violence extrême. Hobbes, qui prend parti pour Charles Ier contre le Parlement, élabore une théorie politique moderne fondée sur l'anthropologie. L'absolutisme permet de garantir aux citoyens paix et sécurité. Affranchie de toute soumission à la religion, la politique prend son autonomie. Le culte est affaire privée : penseur moderne, Hobbes promeut la laïcité. Spinoza lui emboîtera le pas dans le Traité théologico-politique. Il encourage la tolérance et défend la démocratie, conçue comme régime de la raison. De même, Locke, défenseur des libertés, prône la tolérance positive. Sa théorie politique pose les bases du libéralisme. Le siècle renouvelle la conception de l'univers et de l'homme. La raison fondée en Dieu s'impose comme faculté de connaissance. Mais avec l'empirisme, c'est une raison liée à l'expérience qui émerge, une raison critique. I:esprit de libre examen peut alors se répandre, luttant contre toute forme d'obscurantisme, et ouvrant la porte aux Lumières. ...»
«
Le XVII e
siècle
Le xvne siècle est sans conteste le siècle de la raison
triomphante, notamment dans le domaine scientifiq�
qui connaît une véritable révolution.
Néanmoins,
l'homme se découvre a�UR& comme être sensible :
l'empirisme viendra sopposer au rationalisme inspiré des
travaux de Descartes et se prolongera au xvme siècle.
S�Q fond de crise économiq� et politiq� cèst
aussi la notion d'individu qui émerge, ainsi que
l'analyse de la politique comme science rationnelle.
Science et technique
•Une réuolutlon scientifique
Si les travaux des scientifiques de
la Renaissance avaient déjà entre
pris de désacraliser la nature et de
sortir de la vision aristotélicienne
d'un univers clos et hiérarchisé
obéissant au principe de finalité
et comportant des espaces qua
litativement hétérogènes, c'est au
XVIf siècle que la science rompt
définitivement avec une telle
conception du
cosmos.
Galilée (1564 -1642) est l'un des
premiers investigateurs d'une nou
v elle conception de l'univers qui ré
volutionne la science.
La nature est
écrite en langage mathématique :
elle obéit à des lois mathématisa
bles.
Loin de pouvoir être expli
quée
par le principe de finalité, elle obéit
à un ordre mécanique.
Père de la
physique mathématique, Galilée
renouvelle la conception tradition
nelle du monde.
Après
Copernic, Galilée défend
l'hé�u.uh : �h terre, loin
d'être au centre de l'univers, tourne
autour du soleil.
Mais les résistances
demeurent face à cette conception
contraire aux enseignements de la
religion : accusé d'hérésie, il doit à
regret se rétracter.
Cependant, cèst
déjà le statut de l'homme comme
créature privilégiée de Dieu qui est
mis en question.
•la science au service
de la technique
Si la nature est objet à connaître,
c'est l'expérience qui se présente,
pour Francis Bacon (1561-1626),
comme le moyen privilégié de l'in
vestigation.
Mesure et observation
orientent le regard du scientifique
mode rne.
Descartes (1596 -1650), admi
rateur de Galilée, fonde métaphy
siquement une telle vision de la
nature.
La matière se comprend
comme étendue.
L'univers est.
»
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