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Le XVI° siècle et l’humanisme

Publié le 25/05/2021

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« Le XVI° siècle et l’humanisme De nos jours l’humanisme = philosophie, (ou attitude) qui place l’homme et les valeurs humaines au - dessus de tout.

Mais au XVI° = mouvement intellectuel de la Renaissance né en Italie au XIV° et qui gagne toute l’Europe au XVI° à le mot n’apparaît qu’en 1765 et désigne alors l’estime et l’amour de l’humanité Le contexte : un nouveau monde ! Depuis la fin du M - A : les grandes décou vertes ¥ Voyages de Colomb, de Gama, Magellan modifient la représentation que l’on avait du monde à élargissement du monde. Colomb découvre l’Amérique (les Antilles) en 1492/ Vasco de Gama ouvre la voie des Indes en 1497, tandis que Magellan fait le tour du monde, démontrant la validité de la thèse de Galilée selon laquelle la terre était ronde. ¥ Copernic, lui, assure qu’elle tourne autour du soleil. ¥ Ces voyages de découverte cèdent la place à des voyages de conquête (appât du gain, exploitation des nouveaux territoires/ l’esclavage des noirs commence à se développer). Ceci s’accompagne d’un choc culturel, philosophique et religieux : découverte d’autres cultures/ massacres des populations indigènes/ débats autour de la question de l’ altérité/ européocentrisme. à Tout ce qui était certain avant devient douteux ¥ On débat alors de la supériorité des Européens, de la difficulté de concilier ces découvertes avec les connaissances anciennes et les idées religieuses, de concilier le désir d’é vangéliser ces populations pour assurer le développement et la domination du christianisme avec les désirs de conquête et d’enrichissement qui génèrent des actes inhumains. ¥ A noter d’autres conséquences : appauvrissement des campagnes, incroyable développe ment du commerce et de la navigation, développement d’une civilisation plus urbaine.

Le sentiment religieux est également touché: jusque là l’Europe était sous le joug du christianisme qui se trouve un peu ébranlé par la science.

On assiste à un renouveau religieux: redécouverte de la Bible et des textes sacrés/ pratique plus personnelle et plus authentique/ pas rejet de la foi mais quelqu e distance face à la religion et ses pratiques à Naissance de la Réforme (Luther d’abord, puis Calvin) : conteste l’auto rité de l’Eglise catholique .

au nom de la foi et des Ecritures/ mais le protestantisme s’éloignera de l’humanisme puisqu’il rejette le libre arbitre (droit de penser par soi - même et de décider de ses actes). Avancées techniques, technologiques et scientif iques : ¥ La création de la première imprimerie (Gutenberg en 1450) permet une large diffusion des écrits (d’abord ouvrages religieux, puis textes antiques et enfin publications nouvelles des auteurs contemporains/ Permet large diffusion des nouvelles conna issances/ favorise la communication entre érudits. ¥ Les humanistes cherchent à comprendre le monde qui les entoure à posent les bases de la démarche scientifique et de l’observation de la nature.

Progrès en maths : en géométrie/ impact sur les arts et l’arc hitecture : invention de la perspective/ étude des proportions .

Les progrès en algèbre sont aussi à l’origine de la révolution copernicienne (terre tournant autour du soleil). En médecine : Vésale pratique la dissection (interdite par l’Eglise avant)/ Serv et découvre la circulation du sang/ Ambroise Paré développe la chirurgie L’idéal humaniste : former un homme nouveau : ¥ Etude des langues anciennes (latin, grec, hébreu + italien, araméen, arabe).

L’e ssor des langues comme l’italien est favorisé par François I.

On opte pour la lecture des œuvres dans la langue originelle (recherche authenticité première) à avec la chute de Constantinople en 1453 : redécouverte de manuscrits dans la langue d’origine aup aravant détenus dans les bibliothèques turques ou chez des particuliers.

On r edécouvre aussi la philosophie de de Platon. ¥ A la différence du Moyen âge, on aspire à exercer son esprit critique/ intense activité intellectuelle .

Nouveau mode de pensée à donc nouvelle éducation : plus que sur la mémoire on mise sur la réflexion. L’humaniste doit être un homme complet, les programmes d’éducation sont donc encyclopédiques/ passion pour l’étude/ Soif de savoirs .

L’enseignement n’est pas uniquement livresque et sur tout il est plus centré sur l’apprenant. ¥ L’homme au centre des réflexions.

R upture avec la vision pessimiste de l’homme et du monde héritée du M - A.

L’humanisme s’inspire du Grec Protagoras « l’homme est la mesure de toute chose ». Tout homme est né libre e t doté de la capacité de raisonner / affirmation de l’individu qui a la capacité de progresser. ¥ On vise une complétude, un équilibre entre le corps et l’âme: « mens sana in corpore sano » (un esprit sain dans un corps sain) à Importance accordée au corps.

A cela s’ajoute le rêve d’une cité idéale ce qui explique la naissance du genre de l’utopie (Thomas More Utopia en 1516). Les principes des auteurs et artistes humanistes : Imitation et innutrition/ prolonger l’art des anciens / Rénovation, renaissance culturelle qui passe par un dialogue avec l’Antiquité/ Commentaires des textes/ vrai travail critique / Donner ses lettres de noblesse à la langue française / Ouverture à la pensée philosophique, politique ou religieuse/ littérature engagée aussi: contestation religieuse et politique (critique l’ambition des papes, l’ignorance des prêtres, l’éloignement des textes sacrés, pratiques trop éloignées des textes religieux primitifs/ on développe l’idée d’un prince idéal).

à Rabelais ( gaiet é et parodie pour contester son époque avec « Gargantua », « Pantagruel » …Ses héros = des géants dotés d’un incroyable appétit, métaphore de l’idéal de connaissance universelle/ satire/ grande imagination verbale).

Montaigne, “Les Essais”: vaste réflexion tout azimut sur le monde/ regard sceptique sur vie sociale et mondaine/ se défie des préjugés religieux/ entreprise nouvelle il se peint et peint les mouvements de sa pensée. Erasme, La Boétie... François I fait venir en France de nombreux artistes italien s (ex: De Vinci)/ des érudits italiens enseignent aussi en France .

De véritables réseaux d’artistes et de scientifiques se tissent à travers l’Europe/ on peut parler d’un espace intellectuel euro péen .

On voyage à travers l’Europe pour développer ses savoi rs et ses techniques.

La sculpture emprunte beaucoup à la Grèce antique.. »

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