« Le véritable voyage est celui qui permet selon rousseau de « secouer le joug de l'opinion ».

« « Le véritable voyage est celui qui permet selon rousseau de « secouer le joug de l'opinion ».

En vous appuyant sur les textes de la séquence et ceux que vous avez lus, vous direz s'il y a un intérêt à lire des récits de voyage du passé.

» Le récit de voyage a pour but de faire découvrir le monde au jour le jour ou de redécouvrir un souvenir.

Il évoque le déplacement d’un lieu à un autre milieu à explorer.

Pour garder ce souvenir du voyage on en fait le récit, et cette écriture est l’occasion donner au lecteur les impressions ressenties.

Le lecteur lui pour recréer dans son esprit une image qui est simplement suggérée doit puiser dans un réservoir commun de préjuges et d’idées reçues.

Nous montrerons donc que les récits de voyage permettent le plus souvent de remettre en cause les préjugés et les idées reçues.

De quelles manières les auteurs à travers des récits de voyages participent-ils à la remise en cause de la plupart des préjugés de la société à l’époque ? Il conviendra en premier lieu d’étudier les récits de voyage d’explorateurs, avant de voir ensuite les récits philosophiques. Tout d’abord, au XIIIème siècle, seul l‘Occident est connu des Européens.

Ce sont les voyageurs qui apportent des connaissances exceptionnelles, notamment grâce à la découverte de l’Amérique qui bouleverse à la Renaissance le rapport des hommes au monde.

En fait l’ensemble des stéréotypes induisent des comportements et des attitudes qui oscillent entre rejet, admiration, peur, exotisme,… Le voyageur décrit ce qu’il voit alors qu‘il découvre un monde qui lui est totalement différents de celui qu‘ilconnait avec des mœurs complètements autres que les siennes et qui font ainsi réfléchir, rêver et revoir au lecteur ses à priori.

C’est précisément ce que l’on peut observer dans cette citation extraite du journal de bord de Christophe Colomb alors qu’il se rendait en Amérique: « de mœurs tout à fait primitives, ces gens allaient nus comme au jour de naissance…Leur figure était assez agréable et detrait assez réguliers quoique l’extrême grandeur de leur front leur donnât un air étrange et sauvage.

» Ainsi, les voyages des explorateurs confrontent les préjugés à la réalité mais n’élude pas le problème complexe de la communication interculturelle. Ensuite, à partir du XVIIIème siècle certains auteurs et voyageurs utilisent l’exotisme pour propager des idées.

C’est à travers la vie desautres peuples que les récits de voyage conduisent le lecteur à s’interroger sur ses propres préjugés comme par exemple l’intolérance avec notamment le rejet des autres cultures, des autres coutumes, et des autres idées.

Tel est le cas du récit Voyage autour du monde, où Bougainville réalise une description de l’ile de Tahiti, une île fort peu connue jusque là.

L’auteur décrit le peuple de tahitiensqu’il a rencontré et nous donne les différences entre la société qu’il juge de « sauvage » avec la société européenne « civilisée ».

Il montre également la pudeur de Tahiti et la gène des européens.

Il évoque également le thème du bonheur fondamental avec les Tahitiens.

Cette ile se présente ainsin comme l'inverse parfait de la société européene. La remise en cause des préjugés grâce aux récits de voyage effectués par de grands explorateurs est évidente, ils décrivent ce qu’ils voient et apporte ainsi des idées différentes des préjugés de la société.

Mais les récits de voyage philosophiques permette également cela dans le but de moraliser les populations. En effet, les récits de voyage écrit par des philosophes, qui s’emparent. »