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Le Védânta

Publié le 16/06/2020

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« Partout il prêche, soutient des discussions. Des adversaires, fidèles de mouvements sectaires fanatiques, chercheront même à lui nuire, voire à le tuer. Trois objectifs principaux animent et conduisent sa carrière de maître et de lettré : réduire les tensions religieuses, organiser des communautés, commenter les grands textes fondateurs. Pour réduire les tensions pouvant exister entre les adeptes des divers cultes concurrents du panthéon hindou, Shankara montre, d'une part, en quoi ils sont complémentaires, et ensuite qu'ils sont tous légitimes car ils constituent une approche du brahman, sous le mode symbolique d'une adoration qui se doit pourtant de supprimer tout sacrifice sanglant ou pratique orgiastique. Lui-même d'ailleurs est l'auteur d'hymnes à Shiva, dont il est un dévot. Ce qui montre à quel point philosophie et religion font plus que bon ménage dans l'hindouisme post-brahmanique. Avant d'accéder à l'intuition du brahman «non pourvu de qualités» (nirguna), tel que proclamé dans les quatre « grandes paroles » (mahâvâkya) des Védas et des Upanishads, un stade préalable — ou qui reste concomitant pour qui est un «libéré vivant» (jîvan-mukta) — d'adoration du brahman « pourvu de qualités» (saguna), et donc symboliquement divin, est psychologiquement sinon logiquement attendu et en tout cas légitime. Afin de pouvoir combattre efficacement l'influence, déjà pourtant déclinante, des bouddhistes et des jaïns, sur le même terrain d'organisation monastique qu'ils étaient les seuls à occuper, Shankara organise des communautés d'ascètes itinérants et implante dans les différentes régions de l'Inde des monastères permanents. Ce qui contribua à la diffusion, sur grande échelle ...»

« Le Védânta Ce terme «collectif» ( la fin.

des Védas) ou g éné­ r ique couvre plusieurs interprétations et commen­ ta ires.

C ertes, le Védânta e st l e plus cél èbr e et l e p lus p restigieux des « six points de v ue» ( darshana), certes aussi, Shankara es t son représentant le plus fameux et celui d ont l'Ecole qu'il a fondée l'emporte e n noto­ riété et e n impact sur les autres écoles.

Néanmoins, il c onvient de faire remarquer que tenir Shankara pour le v édantin par excellence c'est, d' une part, oublier q u'entre le Védântasûtra (aussi appelé Brahmasûtra) et son illustre comm entateur Shankara,.huit siècles se sont écoulés, dont i l ne n ous reste q uasiment rien, e t, d'autre part, oblitérer d'autres auteurs, interprétations et d octrines qui lui sont postérieurs.

Les plus répu tés e t connus s ont cinq.

Et mêm e si n ous focaliserons no tre a ttention p rincipalement sur Shankara, no us é voquerons rapidement le urs apports s pécifiques, ne serait-ce que p our signaler le caractère pluralistè d'un « point de vue» qui s'est diversifié au point de passer du n on-du alisme (advaita), à un non-dualisme spéci­ fi é, puis à u n dualisme (dvaita).

Le t exte fondateur de b ase est le Védântasûtra ( ou Brahmasûtra), attribué à Bâdarâyana (début de l'ère ch rétienne?).

555 a phorismes composent ce texte extrêmement concis ( certains aphorismes ne comportant que deux ou t rois m ots) et d onc e lliptique.

Sans ex plications, ce te xte reste é nigmatique, mai s chaq ue explication le p ousse dans u n sens dont il n'est pas sûr qu'il s oit le s ien, q u'il soit c ohérent avec d'autres parties du texte,. »

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