Le travail travaille-t-il à faire un homme en même temps qu'une chose ?

« De nos jours, le travail permet à chacun de s'intégrer dans notre société, il contribue à évoluer et est un moyen de subsistance.

Celui-ci est placé au cœur de notre vie quotidienne et est aussi un acteur essentiel dans la création de liens sociaux.

Ici, la question nous pousse à nous demander si tout travail effectué, travaille à faire un homme en même temps qu’une chose.

Au sens général, le travail est défini comme une action consciente et volontaire par laquelle l’homme s’extériorise dans le monde à des fins destinées à le modifier.

C’est-à-dire de manière à produire des valeurs ou des biens socialement ou individuellement utiles et à satisfaire des besoins.

Le premier rôle du travail est alors de l’ordre du « matériel ».

En ce sens, l’homme est alors lié à la nature sans laquelle il ne pourrait pas travailler.

Il va alors l’utiliser, la modifier pour satisfaire ses besoins.

En effet les hommes ne peuvent pas subsister sans travailler.

Le travail est alors le fruit d’actions permettant de réaliser toutes sortes de choses.

Celui-ci en revanche peut alors parfois être une contrainte comme le désigne son terme économique.

Effectivement, même si ce travail est souvent synonyme de contrainte, celui-ci contribue aussi à la formation d’un homme, et peut être source de plaisir.

En effet, le travail permet aussi de grandir intérieurement, intellectuellement, de progresser afin de devenir la meilleure version de nous- même.

Le travail permet de se développer d’acquérir des connaissances, un raisonnement, permettant de devenir autonome, indépendant et libre.

Le travail sur le plan moral intellectuel est un processus qui se passe alors sur toute une vie.

Ces premières analyses nous conduisent à formuler le problème suivant, le travail est-il seulement un conducteur de bonne chose ? Pour répondre au problème il va falloir se demander si tout travail est- il seulement perçu comme une contrainte, ou si il a malgré tous des aspects positifs. Pour répondre à cette question, je traiterais la question en 2 différentes parties. 1) Le travail, une activité consistant à former un homme a) Le travail, une contrainte qui mène néanmoins à l’indépendance - Travail libérateur : Hegel dialectique du maitre et de l’esclave, l’esclave prend conscience de sa réalité humaine en contemplant la transformation du monde dont il est l’auteur. - Les personnes qui ne travaillent pas dépendent du travail des autres, comme emprisonnés - Travail permet d’apprendre de nouvelles taches qui nous rendent autonome - Travail qui permet de s’assumer financièrement, un signe d’indépendance b) Le travail pour former l’homme moralement/ physiquement - Travail devoir envers soi-même (Kant) qui satisfait la conscience morale et la fierté humaine - Le travail comme dépassement de soi pour former un homme meilleur Aristote - Travail qui permet d’acquérir des connaissances, développer des capacités, de comprendre et d’apprendre de ses échecs comme dans la « vraie vie » - A l’école on travaille, c’est le travail sur soi et cela consiste à nous former pour la vie par acquisition de techniques d’exercices ou par acquisition de nouvelles connaissances. c) Le travail comme formation pour échanger et évoluer en société - Travail qui apprend à se sociabiliser/ vivre en société - Favorise la communication : travail/ langage lié pour Hegel 2) Cependant le travail est souvent perçu comme une contrainte a) Le travail comme nécessité - Essentiel pour vivre, sans travail on ne gagne pas d’argent, on ne peut donc pas se nourrir… - Pour assouvir ses désirs le seul moyen est de posséder de l’argent et donc de travailler. »