Le travail rend il malade ?
Publié le 24/05/2022
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SES : Oral
Chapitre : Travail et emploi
→Sujet : Le travail rend-il malade ?
INTRODUCTION
De multiples travaux, non seulement dans le domaine de la sociologie du
travail industriel, mais aussi dans les domaines du travail social, de
l’enseignement, de l’organisation hospitalière...
mettent en scène la souffrance
au travail.
Certains auteurs en psychodynamique du travail, par exemple
Dominique Desjours (1998), posent que le travail est nécessairement source
de souffrance.
Il est vrai que les difficultés à tenir un poste en raison d’un
déficit de formation, de conditions physiques, d’une organisation du travail
déplorable, de vexations infligées par les collègues ou le management, etc.,
conduisent à la souffrance au travail.
Mais faut-il en déduire que le travail est
nécessairement source de souffrance ?
I) Les formes de la souffrance au travail et leur évolution
Si le travail permet de gagner sa vie, il aide aussi à se situer dans la
société, à s’intégrer, se sentir utile.
Le fait de s'impliquer et d'aimer son travail
favorise un certain épanouissement.
Les travailleurs attendent donc de leur
travail une rétribution pécuniaire, morale et sociale.
Les attentes des salariés,
surtout chez les jeunes générations, ont évolué et tendent vers un meilleur
équilibre vie professionnelle et vie privée.
D’après les études épidémiologiques, l’univers professionnel n’a jamais tant
affecté le psychisme humain.
En Europe un quart des salariés voit sa santé
altérée par un trouble lié à la sphère professionnelle : dépression, anxiété,
colère, surmenage, épuisement, suicide… Les troubles musculosquelettiques
(TMS) augmentent de 20% par an et constituent aujourd’hui la première
maladie professionnelle.
Rebaptisé « risques psychosociaux », ce mal-être porté sur la scène
médiatique depuis plusieurs années, notamment à la suite des suicides dans
les entreprises France télécom et Renault, a fait l’objet de nombreux
documentaires, articles et ouvrages
Le travail connaît de fortes évolutions Passant de L’organisation traditionelle ou
La machine est utilisée comme un outil grâce à la compétence et au savoirfaire de l'ouvrier a un système automatique la machine impose ses règles à
l’ouvrier.
D'un côté les besoins de flexibilité, la généralisation des flux tendus
induisent qu'il faut produire quasi instantanément ce qui est demandé par le
client.
Pression des objectifs à remplir, cadences de travail augmentées…
plusieurs études confirment qu'il y a depuis une trentaine d’années une
augmentation de l’intensité du travail en France et dans de nombreux pays.
De
l'autre côté, la prise en compte de l'implication et de la satisfaction des salariés
impacte également des nouveaux modes de management.
II) Les causes.
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