le travail permet il a l'homme de s'accomplir

« PHILOSOPHIE Le travail permet-il à l’homme de s’accomplir ? Utilisons le point de vue de Kant, afin de répondre en partie à cette question. En effet, d’après lui, le travail n’est pas une option ou une possibilité, elle est bien plus que cela, une nécessité, un besoin.

Kant perçoit le travail comme une obligation pour l’homme à se dépasser, à accroître ses connaissances, et permettre de toujours améliorer les acquis passés.

Il justifie ceci en insistant sur le fait que l’homme se distingue des autres espèces animal doté du pouvoir du travail, car les autres animaux n’accomplissent leurs tâches que dans le but de survivre, or l’homme à le choix ou non de saisir se pouvoir afin de se démarquer. L’homme nécessite d’avoir un but, d’accomplir une tâche améliorer ses techniques, toujours créer, pour au final se créer soit même, n’est ce pas la définition philosophique même du travail ? De plus, Kant revendique le travail pour contrer la paresse qui elle est totalement contre productive, qui nuit à l’homme et sa santé mental.

En prenant l’exemple du commencement des Temps, d’après lui, ou le travail à toujours exister, et que même Adam et Eve n’était pas resté à se réjouir des bienfaits du Paradis, et qu’ils avaient nécessairement une occupation. Il ajoute même que le travail, et le dépassement de soi donne accès à un repos que seul l’effort offre. A contraria, Nietzshe tiens un discours tout à fait différent de son confrère et caractérise le travail comme un danger .

Pour lui, l’homme travail par obligation et non pas par choix, il a beau avoir été influencé, philosophiquement parlant par Kant, il s’oppose en effet radicalement à lui.

Le travail n’est qu’un fléau pour l’homme qui nuit à tous sentiments positifs, tels que l’amour, la joie, la paresse,la rêverie et loisirs auxquels l’homme n’a plus le temps de se prêter.

Il pense aussi que l’homme se contraint à travailler par peur de la solitude, et se voit forcer de travailler, d’une manière ou d’une autre afin de se sentir entouré et de se sociabiliser.

Les hommes ne s’accoutument pas de la solitude, alors ils se contraignent, tous, aux mêmes tâches pénibles, et répétitives pour ne pas se soumettre à l’isolement.

Le travail n’est qu’une succession d’effort qui ne cesse d’entaché la santé physique et moral de l’homme : le travail est souvent source de stress, d’angoisse et de maladie qui engendre sur l’homme, qui lui n’est soumis et contraint qu’aux charges lourdes de son travail.

D’autre part, la quête d’un nouveau but, toujours plus grand, ronge également les hommes qui ne cessent de vouloir accroître leurs maîtrises et leurs techniques, et le fait d’exceller dans un domaine ne fait que rassurer la frustration lorsque le travail est une obligation.. »