Le travail est-il un droit ?
Publié le 04/09/2020
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«
Proposition
de plan
Introduction Le
travail e&t-it un droit?
D'un côté, on peut poser que le travail est loin d'être un droit! C'est une nécessité
à laquelle on aimerait plutôt échapper pour faire valoir le droit de ne pas travailler.
Mais par ailleurs, le travail peut être revendiqué et recherché quand bien même
on n'aurait pas besoin de travailler : il aurait donc une valeur en lui-même.
Serait-il alors possible que le travail soit un droit?
Mais comment comprendre alors son fondement? Serait-il le droit de vivre, né de
la nécessité de vivre, ou bien un droit plus spécifique : le droit de travailler parce
qu'il en va de notre dignité d'homme? •
1) Le travail comme nécessité :
possibilité de concevoir un droit au non-travail.
a) L.'.inhumanité du travail serait le contraire de l'humanité du droit :
Le travail serait la marque d'un homme inachevé, « raté» par une nature oublieuse
de ses devoirs.
Le travail pourrait être compris comme l'expression d'un non
droit, comme si la nature avait refusé à l'homme le droit de vivre.
Ainsi, l'homme
doit mériter, gagner sa vie qui justement ne lui serait pas due.
b) Ainsi l'homme n'a pas le choix, il doit travailler :
Le travail prend donc le sens d'une contrainte qu'on ne peut refuser, donc du coup
il n'y a plus de sens à revendiquer un droit au travail.
Autant le droit est l'expression
d'une exigence par rapport à ce qui ne nous est pas toujours donné, autant le
travail est l'expression d'une nécessité imposée, fardeau à porter par un homme
mal loti.
c) C'est le droit de ne pas travailler qui pourrait être compris comme digne:
Ainsi le maître impose à l'esclave de travailler pour lui en échange de la vie sauve
[Hegel].
De même, il se consacre à des tâches plus nobles pour faire valoir sa
dimension spirituelle : le loisir intellectuel et la citoyenneté.
Le travail ici est la
marque de l'indignité et du sous-homme.
Transition : Ainsi le travail ne serait pas un droit, au point qu'il y aurait plutôt un
droit au non-travail.
Cependant, en même temps qu'il transforme péniblement la
nature pour survivre, l'homme ne se transforme-t-il pas lui-même? Dans ce cas,
ne faudrait-il pas travailler pour se faire homme?.
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