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le travail des enfants dans les plantations cacoyères

Publié le 25/09/2022

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« SOMMAIRE INTRODUCTION I. DEFINITION DU TERME TRAVAIL DES ENFANTS II. LES CAUSES DU TRAVAIL DES ENFANTS DANS LES CACAO-CULTURES 1.

Le travail des enfants : entre socialisation et réponse au manque de main d’œuvre agricole 2.

Le travail des enfants dans les plantations : une protection sociale 3.

La pauvreté 4.

Faible niveau d’éducation et d’information des parents III. LES CONSEQUENCES LIÉES A CE PHÉNOMÈNE IV. ACTIONS POLITIQUES ENTREPIS PAR LE GOUVERNEMENT CONCLUSION REFERENCES BIBLIOGRAPHIES 1 INTRODUCTION Un rapport du Bureau international du travail (2002) plaidait pour « Un avenir sans travail des enfants », et soutenait que l’abolition effective de la participation des enfants au marché du travail est « l’un des impératifs les plus urgents de notre époque ».

En effet, selon le Programme international pour l’élimination du travail des enfants (2004), en 2000, 352 millions d’enfants de 5-17 ans exerçaient une « activité économique » – « Child work », parmi lesquels 246 millions sont considérés comme des « enfants travailleurs » – « Child labour ». En Côte d’Ivoire, la cacao culture représente 40% des recettes d'exportation et contribue pour 10% à la formation du produit intérieur brut (PIB).

Cet enjeu important pour le pays suscite aux agriculteurs a employabilité des enfants dans les plantations en vu d’accroître leur rendement car les enfants constituent une main d’œuvre moins coûteuse. Ces dernières années, l’Etat de Côte d’Ivoire à positionné la lutte contre le travail des enfants dans les plantations au centre des politiques agricoles.

C’est pourquoi, elle a mis en place le Comité national de surveillance contre la traite et le travail des enfants.

Cependant, malgré les politiques mises en place et la ratification de plusieurs conventions, le phénomène du travail des enfants dans les plantations continue.

C’est pourquoi Dominique Ouattara pouvait affirmer à l’occasion de l’ouverture à Paris du 20ème Salon du chocolat, que « la Côte d’Ivoire, premier pays producteur de cacao, est déterminée à éliminer le fléau du travail des enfants dans les plantations, même s’il reste beaucoup à faire ».

L’objectif est d’évaluer le travail des enfants dans les cultures cacaoyères de façon spécifique est de : ➢ Montrer les causes de la traite des enfants ➢ Enumérer les conséquences ➢ Evaluer les actions gouvernementales Notre travail va consister à donner plus de détail dans plan de méthodologie adapté en ressortant les grands axes de notre travail. REVUE DE LA LITTERATURE I. DEFINITION DU TERME TRAVAIL DES ENFANTS Le travail des enfants désigne toute tâche qui est tâches, physiquement, socialement ou moralement dangereuse et préjudiciable aux enfants ; qui les prive de leur enfance, de leur 2 potentiel et de leur dignité ; qui perturbe leur scolarité en en les privant de la possibilité d’aller à l’école, en les obligeant à quitter l’école prématurément ou à concilier scolarité et longues heures de travail. Figure1 II. Figure 2 LES CAUSES DU TRAVAIL DES ENFANTS DANS LES CACAOCULTURES 1.

Le travail des enfants : entre socialisation et réponse au manque de main d’œuvre agricole On ne peut comprendre la pratique du travail des enfants sans faire référence aux piliers des normes et valeurs structurant la vie familiale et culturelle des sociétés concernées.

Ces normes et valeurs se nourrissent de la socialisation, processus par lequel un groupe transmet son patrimoine culturel à ses membres en vue d’assurer sa survie économique et spirituelle (Dedy et Tapé, 1994). Selon un leader communautaire du département d’Abengourou, « tous les travaux qu’on fait exécuter par les enfants obéissent à une logique de socialisation ».

Le travail des enfants est ici perçu comme un vecteur de socialisation.

Ce discours, destiné à justifier et à légitimer le travail des enfants, est partagé par la majorité des acteurs. A cet effet, Laetitia Bazzi-Veil (2002) a montré dans une étude réalisée en Côte d’Ivoire et au Ghana que « la plupart des enfants travailleurs rencontrés sont des aides familiales, ce qui limite, sans toutefois les exclure, les risques de carences affectives et sociales ». 3 2.

Le travail des enfants dans les plantations : une protection sociale La raison qui préside à l’action des communautés nationale et internationale est le développement, la protection de la santé physique et psychologique des enfants.

Cet objectif n’est pas contesté par la population villageoise car pour elle apprendre à lire et à écrire. Cependant, les parents estiment que l’éducation scolaire doit être couplée d’une éducation par le travail de la terre, mais en prenant soin de n’exiger à l’enfant que des efforts proportionnels à son âge.

Cette idée est soutenue par deux raisons. La première raison est que pour la majorité des parents d’enfants, soit 74,78%, le travail de la terre est une alternative à l’école qui n’offre pas toujours la garantie du succès et de l’indépendance.

Et comme la Côte d’Ivoire moderne ne maîtrise nullement son destin, pour des raisons d’ordre historique, culturel, politique et économique (Dedy et Tapé, 1994), la formation des enfants au travail de la terre devient péremptoire à cet égard. 3.

La pauvreté La pauvreté des ménages est un déterminant fondamental de la participation des enfants au marché du travail.

A cet égard, Basu et Van spécifient une courbe d’offre de travail décroissante, comportant éventuellement deux équilibres stables : l’un où les salaires sont élevés et les enfants ne travaillent pas « bon équilibre », l’autre, au contraire, traduisant l’existence de gains faibles et une forte incidence des enfants travailleurs « mauvais équilibre » (Fofana, 2019). L’un des faits marquants qui résultent de cet échec est l’envasement des producteurs dans la précarité et la pauvreté.

En effet, selon le DSRP (2009), le.... »

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