Le TranshumanismeÀ quel moment passe-t-on de la médecine qui soigne à la médecine qui améliore, voire quiaugmente l’homme ?
Publié le 23/05/2020
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À quel moment passe-t-on de la médecine qui soigne à la médecine qui améliore, voire qui
augmente l’homme ? Ce document contient 1177 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.
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Le Transhumanisme À quel moment passe-t-on de la médecine qui soigne à la médecine qui améliore, voire qui
augmente l’homme ? À quel moment le combat contre la souffrance et la maladie changet- il de
nature pour devenir un combat contre la finitude humaine ? Voilà les questions que pose ce que l’on
appelle le transhumanisme.
L’idée de fusionner l’homme et la machine est très populaire depuis le XXe siècle, chez les auteurs
américains de science-fiction par exemple.
Plusieurs films illustrent ce thème : certains qui datent
comme « Terminator » ou « Blade Runner » et d’autres plus récents comme « Transcendance »,
avec Johnny Depp.
Aujourd’hui c’est la Silicon Valley, Google en tête, qui relève le défi.
Raymond
Kurzweil, chef de projet chez Google, véritable star du transhumanisme aux USA, a fondé une
université entièrement consacrée à la recherche dans ce domaine...
Les transhumanistes préconisent l’utilisation des sciences et de la technologie afin d’améliorer les
caractéristiques physiques et mentales des humains.
D’après eux, le corps humain se doit d’être un
terrain d’expérimentation technologique pour lui éviter notamment le vieillissement et lui permettre
d’acquérir des facultés supérieures dépassant la simple évolution biologique.
Selon les penseurs de
ce mouvement, la pensée est infinie tandis que le corps est limité.
Il s’agit donc de libérer la pensée
de ses limites corporelles.
Et cela devient possible avec la convergence des technologies émergentes
dites NBIC : nanotechnologies, biotechnologies, informatique (intelligence artificielle) et sciences
cognitives.
Utopique, effrayant ou séduisant, le discours des transhumanistes a des effets dans le réel, et ce sont
ces effets qui nous intéressent.
La technique et notamment la technique médicale, a pour but
d’améliorer les conditions de vie de l’homme.
Mais dans le transhumanisme, ce qui est en cause est
différent, puisqu’il s’agit non plus simplement d’améliorer les conditions de la vie humaine, mais
bien d’en modifier la nature, en visant une augmentation des capacités humaines.
S’il faut améliorer l’homme, c’est qu’il n’est pas si bien que cela, cet homme ! La barbarie
rencontrée au XXe siècle a des effets jusqu’à nous : l’homme, capable du pire, semble ne plus
pouvoir être le sommet de la création tel que le christianisme puis les humanistes l’ont défendu.
Il
se pourrait qu’il y ait un certain ressentiment derrière cette méfiance du corps, de ses limites, du
temps et de notre monde.
Vouloir explorer Mars, n’est-ce pas aussi vouloir quitter le sol terrestre ?
N’y a-t-il pas une tendance lourde à faire davantage confiance aux machines qu’à l’homme ?
I.
Avantages
• Se libérer de sa condition d’humain et repousser nos limites pour une vie meilleure : enfermé
par les inconvénients dus à notre condition, le transhumanisme pourrait nous en libérer en
repoussant les limites : libérer l’homme de la maladie, de la faim, de la misère…
• Remplacer des membres absents et des organes morts, augmenter la capacité de certains
organes : Le projet d’augmenter la capacité de notre cerveau, avoir un œil artificiel qui rendrait la
vue à un aveugle… On pourrait également fabriquer un cerveau artificiel ou encore allonger notre
durée de vie en remplaçant nos organes vitaux par des organes bioniques, etc…
• Repousser notre fin : la peur de la mort et le désir d’immortalité ont toujours été des sujets très
présents dans les préoccupations humaines et selon les transhumanistes, la technologie permettrait
de repousser notre fin voire de totalement la supprimer.
II.
Les limites du transhumanisme
• Mépris de la chair : Le transhumanisme « admire » la technologie et ne voit le corps que comme.
»
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