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Le traité de CampoformioUne diplomatie à la hussarde.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le traité de Campoformio Une diplomatie à la hussarde 17 octobre 1797 Ville de Vénétie, Campoformio est con­ nue pour le traité que Bonaparte a signé avec l'Autriche, le 17 octobre 1797, à la suite de ses victoires en Italie.

En effet, en avril 1797, Bonaparte se trouve à 20 lieues de Vienne; le 18, l'archiduc Charles accepte les prélimi­ naires de Leoben.

L'empereur abandon­ ne à la France les possessions autri­ chiennes des Pays-Bas et admet que le Rhin forme une frontière naturelle; il renonce à la Lombardie, mais conserve les Etats vénitiens, à l'exception de Venise elle-même; les républiques sœurs sont reconnues par l'Autriche.

L'insurrection du 18-Fructidor et l'écra­ sement des royalistes par le Directoire décident la cour de Vienne à engager les pourparlers d'un traité de paix définitif.

Les négociations sont difficiles: Bona­ parte est le seul représentant français face au comité autrichien de Cobenzl.

Chacun semble rester sur des positions intransigeantes.

L'Autriche paraît même revenir sur les clauses de Leoben.

Bona­ parte saisit une porcelaine et la brise en s'écriant: «Eh bien, la trêve est donc rompue, et la guerre déclarée; mais souvenez-vous qu'avant trois mois je briserai votre monarchie comme j'ai bri­ sé cette porcelaine!» Les Autrichiens finissent par céder et le traité est signé à Passariano, le 17 octobre 1797, tout en restant daté de Campoformio.

L'empereur d'Autriche reconnaît à la France tout ce qu'il a concédé à Leo­ ben; il lui accorde en plus la possession de Mayence et celle des îles Ioniennes; la république Cisalpine s'agrandit d'une part du duché de Modène, compensée par le Brisgau.

L'Autriche s'engage à jouer les bons offices entre la France et la Prusse et appuie l'initiative française d'un congrès à Rastatt, entre grandes puissances.

Vienne reçoit de son côté le Frioul, l'Istrie, la Dalmatie, les bouches du Cattaro et Venise.

Ce traité est mal accepté par le Directoi­ re, qui ne supporte pas que Bonaparte ait négocié sans en référer à personne et que Venise ait été cédée aux Autri­ chiens.

Le traité semble avantageux pour la France à laquelle il reconnaît ses «frontières naturelles», mais il permet à l'Autriche une domination sur Venise qui durera soixante-dix ans et sera à l'origine de nombreuses révoltes.

D'ailleurs, Bonaparte n'a cure du Direc­ toire; il dira: «Croyez-vous que ce soit pour faire la grandeur des avocats du Directoire, d'un Carnot et d'un Barras, que je triomphe en Italie?» L'HISTOIRE VIVANTE Au Directoire, le JO octobre 1797, Napoléon écrit qu'il a été conduit à conclure la paix en raison de «la saison avancée, les faiblesses de l'armée, la mort de Hoche, la nullité des Ita­ liens ...

qui sont le ramassis des polissons dans les grandes villes».

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