Le tournant des années 1980 : la révolution libérale et ses dérives

« Leçon 12 : Le tournant des années 1980 : la révolution libérale et ses dérives Il va s’engager une révolution néo-libérale au niveau économique dans le monde avec l’arrivée au pouvoir de Margareth Thatcher au R-U et Ronald Reagan aux USA tous deux influencé par les théories d’économistes néo-libéraux.

De plus au niveau géopolitique il y’aura la chute de l’URSS. I.

La résurgence du libéralisme 1.1 le retour en force Hayek ou le Bolchévique néo-libéral Hayek incarne le néo libéralisme qui s’oppose à l’interventionnisme de Keynes.

il est issu de la haute classe viennoise.

Au 19 e siècle tous les états occidentaux sont libérales.

Toute politique fondée sur la justice sociale et donc sur l’interventionnisme mène au Nazisme ou au communisme il déteste le mot société et préfère le mot marché pour lui il faut arrêter de s’occuper de la société.

Pour véhiculer ses idées il va créer un Think Tank (Institut of Economic Affairs) au Royaume unie un groupe de pensée où ils diffusent ses idées.

il va même aller enseigner à Chicago pour diffuser ses idées.

Lui, ils s’adressent aux grands esprits ceux qu’ils appellent les influenceurs : les patrons, la presse, les politiques...

Il veut mettre en avant son programme du pur libéralisme qu’il va théoriser dans son deuxième livre la constitution de la liberté en 1960.

Dans ce livre, il veut tout dérèglementer, privatiser, réduire les programmes de sécurité sociale, diminuer la protection contre le chômage, supprimer les aides au logement et diminuer le pouvoir syndicale.

Ces idées sont majoritairement repris par The Economist, les Echos en France et le patronat.

A partir des années 1970 la thèse de Hayek est fortement diffuser notamment il sera repris par Margareth Thatcher.

il va même remporter le prix Nobel d’économie en 1974.

La critique de l’Etat-providence (George GILDER, Richesse et pauvreté ,1981) George Gilder accuse la politique sociale de favoriser le parasitisme des bénéficiaires.

La conséquence c’est que les créateurs de richesse sont accablés de charges sociales et d’impôts.

C’est l’idée que les budgets sociaux plombent l’état et comblent les créateurs de richesse.

Pour lui l’assistanat contre les risques détruiraient chez les bénéficiaires la volonté de travail « la sécurité social érode le travail et maintient les pauvres dans la pauvreté » dit-il. Il veut donc interdire toutes ces formes d’aides.

Pour lui les pauvres ne doivent compter que sur eux même.

Ils doivent travailler plus pour sortir de leur condition.

Il exporte son raisonnement aussi sur les entreprises pour lui on ne doit pas aider les entreprises en difficulté car cela nuit à la compétitivité. La critique de la fiscalité (Arthur LAFFER, économiste californien) Pour Laffer, à travers sa courbe, trop d’impôts tuent l’impôt.

Pour lui, au fur et a mesure que la pression fiscale des impôts augmente, le rendements réel des impôts baisse et au-delà d’un seuil, qui est franchi depuis longtemps dans les pays occidentaux, les impôts n’ont plus aucun impact.

Pour lui l’impôt empêche la prise d’initiatives et entraine la fuite des capitaux.

Par conséquent, il faut défiscaliser pour relancer la croissance.

Il faut diminuer les impôts et baisser les taux.

La théorie de la charge sociale, c’est qu’alléger la charge sociale permet aux entreprises d’employer plus d’employés ce qui n’est pas le cas, puisque les patrons peuvent garder le surplus pour eux.

Cette thèse est d’autant plus bancale que la France qui est un pays avec une fiscalité élevé est le 4 e pays en terme de réception d’IDE.

Cette thèse s’adresse aux classes moyennes et aux classes riches .

la Thèse de Laffer va séduire une personne qui deviendra plus tard président des USA : Ronald Reagan qui va notamment proposer sa. »