Le tour du monde en quatre-vingts jours Jules Verne
Publié le 23/05/2020
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«
Le tour du monde en quatre-vingts jours
Jules Vernes
Vu dans les divers actes de son existence, ce gentleman donnait l'idée d'un être bien
équilibré dans toutes ses parties, justement pondéré, aussi parfait qu'un
chronomètre de Leroy ou de Earnshaw.
Phileas Fogg était de ces gens mathématiquement exacts, qui, jamais pressés et
toujours prêts, sont économes de leurs pas et de leurs mouvements.
Il ne faisait pas
une enjambée de trop, allant toujours par le plus court.
Il ne perdait pas un regard
au plafond.
Il ne se permettait aucun geste superflu.
On ne l'avait jamais vu ému ni
troublé.
C'était l'homme le moins hâté du monde, mais il arrivait toujours à temps.
Toutefois, on comprendra qu'il vécût seul et pour ainsi dire en dehors de toute
relation sociale.
Il savait que dans la vie il faut faire la part des frottements, et
comme les frottements retardent, ils ne se frottait à personne..
»
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