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LE TOGO AU XXe SIÈCLE

Publié le 30/09/2020

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« LE TOGO AU XXe SIÈCLE Ancienne colonie allemande (1885-1914), le Togo est placé sous mandat français et britannique par la Société des Nations (SDN), puis sous tutelle de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Le Togo britannique intègre le Ghana à la suite du référendum de 1956, alors que la partie administrée par la France se constitue en République avant d’accéder à l’indépendance (1960).

Doté d’une géographie variée (monts du Togo à l’ouest, forêt tropicale humide au sud, savane au centre et au nord) et peuplé d’une quarantaine d’ethnies, son territoire s’allonge sur près de 700 km et est large d’à peine 100 km. La violence marque la vie politique togolaise.

Le premier président, Sylvanus Olympio (1902-1963), au régime autoritaire, est renversé et tué, puis remplacé par son rival Nicolas Grunitzky (1913-1969).

La dictature militaire instaurée en 1967 par le coup d’État du général Étienne Gnassingbé Eyadéma (1937-2005), avec pour façade civile le Rassemblement du peuple togolais (1969), est confrontée à plusieurs tentatives de déstabilisation, sources de tensions avec les voisins (Ghana).

L’instauration du multipartisme et la tenue d’une « conférence nationale » (1991) débouchent sur une « démocratie virtuelle » et ne mettent pas fin aux violences (tentatives d’assassinats d’opposants contraints au ralliement ou à l’exil, exécutions extrajudiciaires…) dont le caractère ethnique s’affirme (Nord dominé par les Kabyé contrôlant l’armée - loin d’être monolithique mais opposée à la démocratisation - contre Sud majoritairement éwé dans lequel l’opposition, bien que divisée, recrute surtout).

G.

Eyadéma est réélu en 1998 lors d’élections contestées. Fondée sur l’agriculture (produits vivriers, coton, cacao, café) et le phosphate, l’économie du Togo connaît à compter du milieu des années 1980 une croissance négative ou très faible.

Le gel des engagements internationaux en réaction à l’impasse politique et aux violences n’a pas été compensé par l’élargissement de la coopération. L'image extérieure du Togo - pays d’accueil de la signature des premiers accords entre la Communauté européenne et les États ACP (Afrique-Caraïbe-Pacifique) - est tributaire de son instabilité politique.

Pour la restaurer, G.

Eyadéma multiplie les missions de bons offices dans les conflits (Cameroun-Nigéria) et les crises en Afrique (Guinée-Bissau, Côte-d’Ivoire).. »

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