Le théâtre est un art des illusions mais qui dévoile des vérités. Cette définition parait-elle vous correspondre à la comédie de Marivaux ?
Publié le 19/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le théâtre est un art des illusions mais qui dévoile des vérités. Cette définition parait-elle vous correspondre à la comédie de Marivaux ?. Ce document contient 1080 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.
«
Le théâtre est un art des illusions mais qui dévoile des vérités.
Cette définition parait-elle
vous correspondre à la comédie de Marivaux ?
Introduction :
Une pièce de théâtre ( œuvre du genre dramatique) est constituée par une histoire qui est
non pas racontée, comme dans un roman, mais reproduite à travers les paroles directes
des personnages.
Le texte dramatique est avant tout destiné à être représenté, c'est-à-
dire mis en espace sur une scène.
A travers les siècles, les formes théâtrales ont été
modifiées : de la tragi-comédie du début du XVIème siècle jusqu’au théâtre de l’absurde,
ce genre a évolué, tant dans sa forme que dans sa visée.
Problématique paradoxale : en quoi la comédie de Marivaux met –elle en évidence
les visées ambivalentes (suggérer du vrai en suivant les ressorts de l’illusion) du
texte théâtral ?
I Les caractéristiques génériques
1 : Un texte écrit pour être joué
Le texte théâtral est avant tout écrit pour être représenté.
Il s’agit d’un spectacle, et la
mise en scène, tout comme la représentation en elle-même, sont autant de lectures
possibles d’un même texte.
Chez Marivaux, les ressorts dramatiques comme l’inversion des rôles entre les
personnages, pour la plupart du temps les maîtres se déguisent en valets et inversement,
sont des éléments constitutifs de l’intrigue dramatique.
Le spectateur est donc face à « une
mise en abîme » dans la représentation : il est spectateur d’un spectacle qui se jouent
entre les personnages eux-mêmes, dans laquelle des valets jouent à être des maîtres.
Ex : L’île des esclaves , 1725 « Nous sommes aussi bouffons que nos patrons… »
Montrer en quoi cette comédie en un acte est un exemple de situation d’inversion, et
comment une situation illusoire peut être une leçon d’ « humanité », en dénonçant les
rapports d’inégalité entre les hommes selon leur naissance.
Aussi, relever en quoi le texte
mis en scène permet au spectateur d’être dans la confidence de ce « théâtre dans le
théâtre ».
2 : les principaux registres classiques
2.1 : Le tragique : la tragédie est un art théâtral que les savants et les
doctes du XVIème siècle on codifié de manière rigoureuse.
D’inspiration antique, comme
la comédie, la tragédie est, pour être crédible, régie par la règle de bienséance (respect
d’un code de bonnes manière : pas de violence sur scène et celle des trois unités (de lieu,
de temps, d’action).
A l’image de la tragédie antique, elle confronte des héros à des
situations dont la seule issue est la mort, situations nées de leurs passions (haine, amour,
vengeance).
En montrant les dangers mortels des passions et des excès, la tragédie joue
un rôle moral.
Visée cathartique : la libération des passions, elle vise à provoquer l’admiration et la
pitié des spectateurs.
Appuyer cette partie d’exemples de registre tragique de votre connaissance, en expliquant
bien quelles passions sont dénoncées.
Ex : Phèdre de Racine : l’amour est au c œur du conflit.
2.2 Le comique : Pour illustrer le registre comique, la comédie répond à
des caractéristiques moins strictes que la tragédie.
Utilisant la langue parlée, elle met en.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Dans Pourquoi je fais du théâtre, A. Camus donne de l'art cette définition : « Non pas le réel tout seul, ni l'imagination toute seule, mais l'imagination à partir du réel ». Que pensez-vous de ce point de vue concernant les relations entre l'oeuvre d'art et le réel ? Vous répondrez en vous appuyant sur des exemples précis.
- Dans sa pièce, L'Impromptu de Paris, parue en 1937, Giraudoux fait dire à ses personnages : «Le mot comprendre n'existe pas au théâtre (...). Le vrai public ne comprend pas, il ressent. (...) Ceux qui veulent comprendre au théâ- tre sont ceux qui ne comprennent pas le théâtre. (..) Le théâtre n'est pas un théorème mais un spectacle ». À votre avis, cette définition contredit-elle l'intention de Molière qui assigne à la comédie une fonction didactique ?
- Les vérités sont des illusions dont on a oublié qu'elles le sont. Nietzsche
- On peut considérer l'écrivain selon trois points de vue différents : on peut le considérer comme un conteur, comme un pédagogue, et comme un enchanteur. Un grand écrivain combine les trois : conteur, pédagogue, enchanteur. Cette définition parait-elle s'appliquer au texte que vous avez lus ?
- Dans un entretien accordé au Magazine littéraire, le metteur en scène contemporain Peter Brook affirme : Le théâtre, quel que soit le thème abordé, ce sont des balles jetées par des jongleurs [ ... ]. Le théâtre, c'est du vivant raconté aux vivants. Vous discuterez cette définition du théâtre en vous appuyant sur le corpus et sur vos connaissances personnelles.