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Le théâtre élisabéthain.

Publié le 09/12/2021

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« Demande d'échange de corrigé de grenet cecile ( [email protected] ). Sujet déposé : Le théâtre élisabéthain. Contemporaine du règne d'Elisabeth I er et des vingt premières années du XVII s., le théâtre élisabéthain se développe en trois temps.Le premier se veut l'héritier de la Renaissance, regroupant la génération de Kyd et de Marlowe, incluant les premières pièces de S.

Ledeuxième, plus marqué par l'incertitude, s'ouvre à la mort d'Elisabeth en 1603 : l'avènement de Jacques I er engendre en effetdésillusion et cynisme.

Dès lors, un sentiment profond d'imperfection anime les héros des grands drames shakespeariens, dévorés parl'ambition ou fascinés par la mort.

Puis, dans un troisième temps, la période jacobéenne (du nom de Jacques I er ) tend à s'éclairer età s'alléger.

L'angoisse s'apaise au profit d'une conception du monde plus sereine.

Que représente le théâtre élisabéthain du point devue historique et littéraire ? I - Le théâtre, un édifice public. A - Situation dans la ville, inscription dans la société. A Londres, les théâtres sont situes sur la rive sud de la Tamise, dans la quartier des tavernes et des maisons de passe.

Ils sont rejetéspar la société bien-pensante et en particulier par L'Eglise.

Ces théâtres sont proches les uns des autres, quarante mètres séparent celuide la Rose du Globe, le théâtre de S, ce qui provoque une concurrence acharnée.

Ils sont à proximité du Jardin aux ours, où sedéroulent des combats d'animaux, et des abattoirs, où l'on peut se procurer du sang.

Ce quartier semble placé "sous le double sceaude la mort et du plaisir. B - Conception : un ordonnancement symbolique. Totus mundus agit histrionem " Tout le mode joue la comédie".

Cet adage de Pétrone, qui orne le fronton du Globe, annonce que lethéâtre est conçu à l'image du monde qu'il en soi-même un microcosme.

De forme circulaire, l'édifice est en bois ( Le globe estincendié en 1613), recouvert par un toit de chaume sur lequel on hisse un drapeau lors des représentations.

L'espace central est à cielouvert.

L'enceinte, couverte, comporte trois rangées de galeries.

S'agissant de la scène, une disposition en trois plans permet dedistinguer le proscenium, lieu indéterminé réservé au prologue et aux monologues, la scène en retrait, dévolue aux scènes d'intérieuret la galerie, évoquant des chambres supérieures, des remparts.

Sur un balcon, sont placées les machines.

L'élévation du plateauconfère un certain prestige, ni rampe ni rideau ne séparant la scène et la salle.

Cette disposition vient du fait qu'à l'origine lareprésentation théâtrale était improvisée dans des cours d'auberges ou des salles de châteaux.

C haque lieu scénique a une attributionconventionnelle, ce qui exclut tout réalisme. II - La représentation. A - La mise en scène. Les représentations ont lieu l' après midi, une torche allumée suffisant à signifier la nuit.

Parmi les décors, les plus utilisés sont lesportes de ville pour les drames historiques et un bois pour représenter la nature.

Les accessoires sont nombreux, rassemblant armes,couronnes, attributs divins.

Stylisés, les costumes fonctionnent par codes : les bottes désignent le messager, le blanc, l'innocence.

Lesrôles de jeunes filles sont tenus par des garçons qui n'ont pas encore mué, les femmes sont interprétées par des adolescents.

Le jeudes acteurs est souvent hyperbolique (Hamlet préconise au contraire de "tendre un miroir à la nature").

Quant aux effets scéniques, lepublic apprécie aussi bien les pantomimes lyriques, accompagnées de danses et de chants, que les apparitions de fantômes ou lesscènes de violence. B - Le statut des comédiens et le comportement du public. Vers la fin du XVI s.

Apparaissent les comédiens professionnels.

Ils disposent de deux semaines pour mettre au point un nouveauspectacle.

Ils jouent plusieurs rôles.

Le textes des pièces est couvent corrigé.

Durant la saison 1594-1595, la troupe de l'Amiral, donne38 pièces, dont 21 créations.

Richard Burbage joue les grands rôles tragiques, S, des rôles secondaires.

Le statut des comédiens estréglé par la loi du 29 juin 1572.

En général, les troupes cherchent un mécène et les acteurs portent la livrée du seigneurs.

S et lesfrères Burbage sont au service de lord Hundson.

Le public est d'origine diverse.

Au parterre, le peuple se tient debout ; le spectaclecoûte un penny, ce qui est accessible à toutes les bourses.

Dans les galeries s'installent les classes moyennes et les gens aisés.

Lesspectateurs boivent, mangent et manifestent leurs réactions en toute liberté. III - Une forme littéraire moins contraignante que la tragédie classique. Contrairement au théâtre français du XVII s.; les créations élisabéthaines ne sont pas astreintes à des règles de composition strictes.

Al'intérieur d'une intrigue, les scènes d'intérieurs et d'extérieurs peuvent alterner.

Bien que ses pièces sollicitent des pays aussi diversque l'Angleterre ( Les Joyeuses Commères de Windsor), l'Italie (Les deux gentilshommes de Vérone), la Grèce (Timon d'Athènes), S nedépeint pas avec précision les décors de ses intrigues.

De même, la durée de l'action ne correspond pas forcément à une criseresserrée : jours et nuits peuvent se succéder.

En outre, les dramaturges ne s'appliquent pas à rendre les différences d'époque avecun souci du détail cherchant à faire vrai.

Les pièces consacrées à l'Antiquité (Antoine et Cléopâtre ) proposent une conception abstraiteet universelle, s'orientant davantage vers une réflexion sur l'Histoire.

Du point de vue de l'écriture, les auteurs ont la possibilité de fairecoexister la langue triviale et le registre soutenu, prose et poésie, comique et tragique, cherchant à donner une vision contrastée etprismatique de l'existence en rapport avec la condition des protagonistes.Le théâtre élisabéthain n'est pas seulement une forme littéraire, il représente l'émanation des mentalités de toute une époque, unesorte de conscience d'être.

Il semble vouloir embrasser la diversité des aspirations humaines, retrouver le sens de L'hybris, ladémesure caractéristique des héros grecs et tendre vers l'universel. Sujet désiré en échange : Sous quels aspect la piece de Shakespeare ROMEO ET JULIETTE est elle bien une piece baroque ?. »

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