Le tabernacleLe tabernacle où l'on conserve les hosties consacrées est la " tente " oùDieu habite parmi nous.
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
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Le tabernacle
Le tabernacle où l’on conserve les hosties consacrées est la “ tente ” où
Dieu habite parmi nous.
À l’origine, le tabernaculum latin était une tente.
Dans l’histoire du
salut, la présence de Dieu au milieu de son peuple en exode était
symbolisée par la “ Tente de la rencontre ”, ou “ Tente du
rendez-vous ”, où Moïse venait au nom du peuple converser avec
Yahvé, “ comme un ami parle à son ami ” (Ex 33,11).
Dans le Nouveau
Testament, saint Paul compare l’humanité même du Christ à une
tente, qui n’est pas faite de main d’homme.
Le texte grec du prologue
de l’Évangile de saint Jean porte exactement : “ Le Verbe s’est fait
chair, et il a planté sa tente au milieu de nous ” (Jn 1,14).
Le tabernacle de nos églises est cette petite armoire ornée et
verrouillée, fixée dans le mur ou sur un autel latéral, où l’on conserve
le Saint Sacrement.
À l’origine, les hosties consacrées pendant la messe
étaient gardées pour la communion des malades et des mourants (le
viatique), ce qui est encore le cas aujourd’hui.
Depuis plusieurs siècles,
par la croissance de la dévotion eucharistique, la sainte réserve est
devenue de surcroît l’objet d’une adoration tranquille et prolongée.
Un double signe manifeste que le tabernacle est habité : tout d’abord le
conopée (du grec kônôpeion, “ moustiquaire ”), un voile de la couleur
liturgique du temps (violet, blanc ou vert), le recouvre ; quand le
tabernacle est de forme cylindrique, le conopée, ou “ grand pavillon ”,
lui donne véritablement l’allure d’une tente.
L’autre signe de la
présence réelle du Seigneur est la lampe qui brûle auprès du
tabernacle, et dont le symbolisme remonte à l’Ancien Testament.
Plus
qu’une veilleuse électrique, il faut conseiller une lampe à huile à la
mèche vivante, placée le plus souvent dans un verre rouge.
C’est aussi
le symbole de l’âme, invitée à se consumer devant Dieu en brûlant son
temps pour lui.
Il ne faut cependant pas mêler les signes et les symboles : c’est
pourquoi l’on ne doit pas garder le tabernacle sur le maître-autel, qui
est en soi, comme nous l’avons déjà dit, un haut symbole du Christ ; il
faut par conséquent le maintenir libre et dégagé, revêtu ou non de ses
nappes et de son luminaire.
Le Seigneur Jésus réellement présent dans
les hosties conservées au tabernacle doit être adoré, mais non sur
l’autel majeur.
À cette fin, on installe le tabernacle dans le mur du.
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