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LE SYSTÈME YIN-YANG

Publié le 16/06/2020

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« A l'origine, yang désignait le versant montagneux ensoleillé (adret), tandis que yin en désignait le versant exposé au Nord (ubac). Puis, de dérivation en dérivation, d'extension en extension, yang a signifié la «qualité» de tout ce qui était solaire, chaud, haut, actif, viril, céleste, diurne, sage, dur, joyeux, impair, et yin la « qualité » de ce qui était lunaire, froid, bas, passif, féminin, terrestre, nocturne, fou, triste, doux, pair. Mais de même que la lune «succède» au soleil, comme la nuit au jour, ou que le chaud «implique» le froid, comme le haut le bas, ou la terre le ciel, et l'homme la femme, ces deux qualités, ces deux « modalités cosmiques» sont en inter-relations constantes, complémentaires, antagonistes, et produisent tout le réel changeant. C'est dire autrement que tout est produit par les modalités cosmiques conjuguées du yin et du yang, comme toute génération par les modalités conjuguées du mâle et de la femelle. Mais c'est dire autrement aussi que le yin et le yang forment une unité duelle — c'est pourquoi on écrit souvent yin-yang, comme on pourrait, désignant la nature humaine dans son unité duelle, écrire « homme- ...»

« LE SYSTÈME VIN-YANG En relation avec cette évidence première du dao comme « voie efficiente» perpétuellement changeante, - s'élabore un système d'appréhension du réel sous le mode le plus simple mais aussi le plus productif qui soit, celui de l'antagonisme complémentaire: le sys­ tème yin-yang.

A_ l'origine, yang désignait le versant montagneux ensoleillé ( adret), tandis que yin en désignait le ver­ sant exposé au Nord (ubac).

Puis, de dérivation en dérivation, d'extension en extension, yang a signifié la «qualité» de tout ce qui était solaire, chaud, haut, actif, viril, céleste, diurne, sage, dur, joyeux, impair, et yin la« qualité» de ce qui était lunaire, froid, bas, pas­ sif, féminin, terrestre, nocturne, fou, triste, doux, pair.

Mais de même que la lune «succède» au soleil, comme la nuit au jour, ou que le chaud «implique» le froid, comme le haut le bas, ou la terre le ciel, et l'homme la femme, ces deux qualités, ces deux « moda­ lités cosmiques» sont en inter-relations constantes, complémentaires, antagonistes, et produisent tout le réel changeant.

C'est dire autrement que tout est produit par les modalités cosmiques conjuguées du yin et du yang, comme toute génération par les modalités conjuguées du mâle et de la femelle.

Mais c'est dire autrement aussi que le yin et le yang forment une unité duelle -c'est pourquoi on écrit souvent yin-yang, comme on pomTait, désignant la nature humaine dans son unité duelle, écrire « homme-. »

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