LE SURHOMME de Nietzsche
Publié le 18/06/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LE SURHOMME de Nietzsche. Ce document contient 2523 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.
« Le surhomme est solitaire, actif et noble, alors que la foule immense des « derniers hommes » est vulgaire, passive et grégarisée. Il ne « ré-agit » pas aux actions des autres, ne se pose pas en s'opposant ; il agit, il a l'initiative ; il n'envie pas, il prodigue ; il n'a pas pitié, mais une conscience sereine de sa distinction, de la distance infranchissable qui le sépare de ceux qui le méprisent. Il est l'esprit qui, après avoir été chameau (l'animal moral, qui porte le fardeau du devoir) puis lion (qui détruit la morale, stade négatif), est devenu enfant, innocent et créateur. ...»
«
Nietzsche
(1844-1900)
LE SURHOMME
L e
surhomme prophétisé et désiré par Nietzsche n'est ni Super
man ni un SS archange de la mort, qui réaliserait tous les
fantasmes de domination de l'homme le plus vulgaire.
Il n'est pas non
plus un ange ou un petit saint.
La notion de surhomme n'est pas un
concept biologique ou racial, mais bien métaphysique et moral.
Le sur
homme est l'homme qui aurait surmonté en lui tout ressentiment, toute
haine contre la vie -une sorte de « César avec l'âme de Jésus », Il est
l'aristocrate par excellence, solitaire et magnanime, injinirm.Jnt éloigné
du troupeau majoritaire.
1.
Le temps et l'oubli
A.
Le ressentiment contre le temps
■ Le surhomme n'est pas plus humain que les autres, il a au contraire
surmonté ce qui est« humain, trop humain � en l'homme : le ressen
timent contre la vie et le caractère réactif de la volonté (cf.
fiche 63).
■ Le ressentiment, rumination haineuse du passé, s'enracine dans une
attitude particulière à l'égard du temps : l'incapacité d'oublier ce gui a
eu lieu.
C'est un refus de la vie.
En effet, celui qui ne peut rompre
avec le passé, le mélancolique, laisse s'y engluer ses forces vitales.
Incapable de s'arracher au passé, il n'a pas non plus de présent véritable,
et encore moins d'avenir.
■ L'oubli n'est donc pas seulement un manque, un défaut de
mémoire, mais une faculté positive, active, nécessaire à la vie, et
signe de bonne santé.
La simple attention à la vie exige que l'on se
détourne de ses souvenirs.
Un certain goût stérile et morbide pour le
passé, courant dans les sociétés modernes, est le symptôme de l'épuise
ment de l'humanité, incapable de l'oubli sain et volontaire que réclame
la projection affirmative de soi dans l'avenir.
B.
Dire « oui » au temps
■ Le surhomme est celui gui se dresse au milieu du temps, s'arrache à la
rumination pathologique, pour affirmer son présent.
Il dit oui au temps,
oui au passage, à l'éphémère, et ne rancit point de fiel contre le fait
accompli.
Il aime le destin, et s'en fait le coauteur.
11 Son rapport avec le passé est actif, il ne le subît pas comme un far
deau, ne s'y vautre pas pour fuir l'action, pour recuire de vieilles ran
cœurs : il l 'utilîse, le met au service de sa puissance, y puise des énergies
gui promettent l'avenir..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Que pensez-vous de cette affirmation de Nietzsche : « Les vrais éducateurs sont des libérateurs. » ?
- Les vérités sont des illusions dont on a oublié qu'elles le sont. Nietzsche
- Grand oral SVT : Le dopage permet-il de devenir un surhomme?
- Commentaire, Humain, trop Humain Nietzsche: l'immoralité
- Nietzsche