Le street art

« I- Le street art Le street art c’est un mouvement artistique essentiellement visuel, qui regroupe toutes les formes d’art développées dans la rue, ou dans les espaces publics. Dans la plupart des cas, il est éphémère. Une de ses origines est le courant muraliste mexicain, apparu au début du 20 ième siècle.

On a ici un exemple d’une fresque de ce courant, peinte par Diego Rivera, un artiste des influents du courant muraliste.

Leur but était de se réapproprier l’histoire de leur pays afin de la rendre accessible pour tous, dans la rue. Par la suite, c’est en 1970 que les rames de métro de New-York se trouvent recouvertes de graffitis, composés du surnom et du numéro de rue des graffeurs. Dix ans plus tard, ce mouvement souvent illégal continue de se développer tout en devenant de plus en plus artistique, et prend de l’ampleur gagnant l’Europe, puis l’Asie. Le street art se veut souvent alors parfois être provocateur, dénonciateur et sensibilisateur de l’opinion publique.

C’est donc un art très engagé.

Cette sensibilisation, c’est d’ailleurs Banksy qui est un des premiers artistes à la réaliser.

Il intervient par exemple sur le mur de séparation entre la Cisjordanie et Israël, et sur les ruines de Gaza, notamment afin d’attirer l’attention sur le sort de cette population civile. Je poursuis en évoquant quelques-unes des différentes pratiques et techniques utilisées par les artistes, qui ne cessent pas d’évoluer.

Il y a parmi elles le pochoir, qui donne ce genre de résultats, la fresque murale (apparemment descendante du graffiti) mais encore des installations de rue comme celles-ci. C’est par ces exemples que nous pouvons nous rendre compte de la diversité du street art, sachant que j’en évoque ici une minorité. II- Danse macabre Je vais ensuite vous parler de cette œuvre.

Elle se nomme Danse macabre, et a été réalisée en 2014 par Levalet sur un quai de la Seine à Paris.

Cette œuvre représente donc une silhouette dansante se penchant en arrière, dont le haut du corps est révélé comme par une vision aux rayons X. Cette œuvre est réalisée à partir d’une boite de bouée de sauvetage dont l’intérieur est peint en noir.

Pour la réaliser, l’artiste a utilisé la technique du collage.

Il explique qu’elle consiste ici à préparer ses dessins à l’encre de chine sur du papier kraft, avant de les mettre en scène sur les murs grâce à de la colle. Les dessins taille réelle sont collés avec une grande précision qui demande d’avoir.... »