Le socialisme en Allemagne depuis 1875
Publié le 11/12/2020
Extrait du document
«
Le socialisme, le communisme et le syndicalisme sont trois doctrines apparues au XIXe siècle lors de
la révolution industrielle et du capitalisme.
Ces organisations sont crées pour défendre la classe
ouvrière des abus de la bourgeoisie.
Le socialisme et le communisme, deux partis politiques, le premier
modéré, l’autre plus radical et révolutionnaire, bataillent pour dirigé le pays.
Le syndicalisme qui n'a que
pour but de défendre les ouvriers dans le monde du travail.
Ces trois organisation forment « la
gauche ».
Quelle est l'évolution de ces trois doctrines en Allemagne depuis 1875 ?
En fait , jamais le mouvement ouvrier ne sera unifié.
Au contraire, avant la première guerre, aussi bien
qu'entre les deux guerre qu'après 1945 à nos jours la gauche restera divisée.
De 1875 à 1918, l’Allemagne est un empire.
C’est celui du IIe Reich, dirigé par Guillaume Ier et par la
suite, Guillaume II.
La période est marquée par la naissance puis l'ancrage du socialisme, du
communisme et du syndicalisme.
Le IIe Reich, dirigé par un empereur traditionalisme , Guillaume Ier et un Chancelier autoritaire,
Bismarck, qui se désintéressent des réclamations de la classe ouvrière.
Si bien qu'en 1878, Bismarck
fera adoptée la « loi antisocialiste », ainsi seront interdits pour la gauche les partis, les syndicats, les
grèves et les manifestations.
Toutefois, Bismarck, voulant enrayer les revendications des ouvriers, fait
voter d’importantes lois sociales de 1883 à 1889.
Naîtront donc, l’assurance-maladie, la mise en place
d’un système de retraite ainsi que l’obligation pour les patrons d’indemniser les accidentés du travail.
Mais cette stratégie échoue: le poids du mouvement social progresse en Allemagne, tandis que le
retrait de Bismarck en politique en 1890 amènera la fin de la « loi antisocialiste » et le retour de la
gauche en politique.
En revanche, d epuis la création du IIe Reich, la gauche est désunie.
Deux tendances se créent: l'une
réformiste conduite par Lassalle, fondateur de l’ADAV, l'autre révolutionnaire de Bebel et Liebknecht
(père), fondateurs du SDAP.
Mais au cours du congrès de Gotha en 1875, les deux partis se
rapprochent, devenant le SAP, qui par la suite en 1890 prendra le nom de SPD.
L’unité du SPD n'est
pourtant que superficielle.
En réalité, deux courants contradictoires s'affrontent: l'un réformiste de
Bernstein; et l’autre, révolutionnaire de Rosa Luxemburg.
Cette division apparaît pendant la Première
Guerre mondiale : alors que le mouvement réformiste soutient l’effort de guerre, le courant
révolutionnaire se désolidarise et fonde en 1917 un nouveau parti, l’USPD.
Le SPD conserve
néanmoins son avance sur l’USPD : parcequ' il recueille plus de suffrages aux élections; ensuite, parce
que le principal syndicat allemand, l’ADGB, fondé en 1892 par Carl Legien est proche de lui.
SPD et ADGB sont donc liées.
Et vont de ce fait, veiller à plus d’amélioration concernant les conditions
de travail des ouvriers tout au long de cette période.
Ce sont eux également qui, lors de la période
suivante, s’efforceront de promouvoir la condition sociale du prolétaire allemand.
Entre 1918 et 1945 , l’Allemagne connaît deux régimes politiques successifs: d'un côté un régime
démocratique entre 1918 et 1933, la République de Weimar, au sein duquel la gauche participe au
pouvoir; d’un autre côté, une dictature entre 1933 et 1945, le IIIe Reich, ou les partis d'oppositions sont
interdits.
La République de Weimar, ainsi nommée parce que sa constitution à été adoptée dans la ville de
Weimar, fait naître la haine dans les partis d'extrême droite, qui imputent à cette République la défaite
de 1918 et les désagréments de la signature du traité de Versailles en 1919 et l'espoir des partis
d’extrême gauche, qui, inspirés par la révolution en URSS d’octobre 1917, comptent bien profiter de la
fragilité du régime pour le renverser.
C’est précisément ce qui arrive au mois de janvier 1919.
Après la
dislocation de l’USPD, en effet, les militants les plus modérés rejoignent le SPD et les plus
révolutionnaires forment le Parti communiste (KPD), la Ligue spartakiste, autre désignation de
KPD,crée par Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht (fils), mène une insurrection contre la jeune
république.
Mais la réaction du gouvernement social-démocrate est ferme, voire brutale.
Friedrich
Ebert, Chancelier puis Président, ordonne, au cours de la « semaine sanglante » de janvier 1919, la
répression du mouvement spartakiste qui s’achève par l’assassinat de ses deux leaders, Liebknecht et
Luxemburg.
De ce jour la séparation du SPD et du KPD est définitive.
Voilà pourquoi, après la crise de.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875
- Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875 (2)
- Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875
- Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne entre 1875 et la Seconde Guerre mondiale.
- Emmy Noether par Marie-Louise Dubreil-JacotinProfesseur à la Faculté des Sciences de Paris Emmy Noether est née en Allemagne dans la petite ville universitaired'Erlangen où son père, le célèbre mathématicien Max Noether, avait éténommé professeur en 1875.