Databac

Le sabordage de Toulon

Publié le 29/08/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le sabordage de Toulon. Ce document contient 542 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« Le sabordage de Toulon Redoutant que la Marine française ne rejoigne l'Angleterre, Hitler exige que celle-ci soit neutralisée.

Mais le débarquement des Alliés en Afrique du Nord pousse les Allemands à s'emparer de cette flotte. Le 27 novembre, les troupes allemandes pénètrent dans le port de Toulon.

Au même moment, la plus grande partie de la flotte française qui s'y trouve rassemblée se saborde.

Seuls cinq bâtiments, dont le sous-marin "Casabianca", s'échappent vers Alger.

Comment en est-on arrivé à ce terrible drame? Dès le début des hostilités, l'amiral Darlan, alors chef du gouvernement, disperse la flotte dans les ports d'Afrique du Nord et d'Afrique noire.

Mais la tragédie de Mers el-Kébir et l'expédition de Dakar où les Anglais et les Forces françaises du général de Gaulle tentent de rallier bâtiments et colonies au combat contre l'Axe, font rapatrier la plupart des navires français dans le port de Toulon. Dans l'Article 8 de l'Armistice de juin 1940, le gouvernement allemand "déclare solennellement qu'il n'a pas l'intention d'utiliser à ses propres fins la flotte de guerre française".

Mais il ne s'agit là que de fausses promesses.

Dès le 10 décembre 1940, Hitler avait préconisé la rapide occupation du territoire français métropolitain encore non occupé et demande d'examiner toutes les possibilités pour s'emparer de la flotte française en occupant notamment le port de Toulon. C'est pourtant en se fondant sur ces fausses promesses que va s'appuyer l'amiral de Laborde, commandant des Forces de haute mer, pour interdire l'appareillage des navires malgré les ordres de l'amiral Darlan, qui, de passage à Alger, s'est rallié aux Alliés après leur débarquement au Maroc et en Algérie.

Pour l'amiral de Laborde, on ne peut qu'obéir à Vichy, et si la flotte prend la mer, c'est pour aller combattre les Alliés.

Pour l'amiral Auphan, secrétaire d'État à la Marine, il faut gagner du temps et rester neutre.

Il télégraphie à l'amiral Marquis, préfet maritime de Toulon, "d'éviter toute effusion de sang..., de s'efforcer d'arriver par des négociations à des accords de fait avec les Allemands et, en cas d'impossibilité, de saborder les bâtiments." Pendant ce temps, l'agitation augmente parmi les équipages dont une partie réclame le ralliement à Alger, ce que refuse la majorité des officiers.

Quant aux troupes de l'Axe, elles se précipitent vers la rade. Malgré l'appel que Darlan envoie d'Alger le 12 novembre, invitant la flotte à gagner Gibraltar, Laborde maintient "la parole donnée" et refuse de donner l'ordre d'appareiller.

Il ne reste donc plus qu'une voie pour éviter que la flotte tombe aux mains de l'ennemi: le sabordage. C'est ainsi que 117 bâtiments de tous types, dont 3 cuirassés et 7 croiseurs représentant 235028t coulent, 32 navires, soit 25000t, étant capturés à flot.

On compte six morts et vingt-six blessés du côté français, et un mort du côté allemand.

27888 marins français faits prisonniers sont libérés rapidement, et affectés au dégagement du port que les Allemands remettent en service en quelques jours. Si sa flotte a permis à la France en 1940 d'obtenir un armistice modéré, elle n'a pu jouer son rôle jusqu'au bout en ralliant les forces françaises libres par la faute des hommes politiques qui avaient en charge le pays et par une étrange notion de l'honneur militaire mise en avant par certains de ses chefs.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles