Le Sabbat des sorcières, ou le Grand BoucCette scène de sabbat fait partie d'une série de six petits tableaux exécutés en1798 par Goya pour la maison de campagne de ses protecteurs et amis les ducsd'Osuna.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
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Le Sabbat des sorcières, ou le Grand Bouc
Cette scène de sabbat fait partie d’une série de six petits tableaux exécutés en
1798 par Goya pour la maison de campagne de ses protecteurs et amis les ducs
d’Osuna.
Depuis la grave maladie qui l’a laissé sourd en 1792, Goya laisse de plus en plus
libre cours à son imagination. Le Grand Bouc , diable très populaire en Aragon,
devient un thème récurrent dans sa peinture.
On le retrouvera notamment dans
ses “ Peintures noires ” de la “ maison du sourd ”, mais dans des tonalités de
brun et de noir qui donneront à la scène de sorcellerie un aspect plus inquiétant
et menaçant.
Ici, le Grand Bouc, assis sur ses pattes arrière, les cornes ornées d’une couronne
de feuillage, préside la cérémonie.
Autour de lui, une dizaine de sorcières sont
assises en cercle.
Deux d’entre elles lui présentent des petits enfants.
Entre deux
sorcières, à gauche, un cadavre d’enfant gît au sol.
L’une des femmes tient sur
son épaule une brochette de cadavres minuscules.
La scène, macabre, baigne
dans une lumière bleutée.
L’aurore fait son apparition à l’horizon, mais la lune
est encore dans le ciel.
La superstition et la sorcellerie étaient encore très présentes au XVIII esiècle, et
Goya voulait par ces peintures dénoncer ce qu’il considérait comme une des
causes du retard de l’Espagne..
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