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Le rôle des ONG dans la défense des droits de l'Homme ?

Publié le 03/06/2024

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« Défense des droits de l'Homme: Est-ce que les actions des ONG, les protestations des Etats démocratiques ont une efficacité contre les atteintes aux droits de l'Homme.

Les exemples ne manquent pas dans le monde.

Présentez quelques pays qui les violent (comment, contre qui) et les actions qui sont menées pour les dénoncer et les faire cesser.

Qu'est-ce qui empêche souvent leur réussite? Adoptée en 1948 par la toute jeune organisation des Nations unies, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) représente une avancée majeure dans l’histoire de l’humanité.

Après la seconde guerre mondiale, ce texte représente un consensus inédit pour définir, caractériser et encadrer les droits inhérents à toute personne humaine.

La DUDH est définie dans son préambule comme « un idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations ».

Les organisations non gouvernementales (ONG) sont quant à elles un groupement de personnes dont la structure où l’action dépasse le cadre gouvernemental.

Le faible engagement de la communauté internationale dans certaines situations de crise, la rupture du dialogue diplomatique entre les États, l’abus des notions de bonne gouvernance et de démocratie participative, l’influence des États au sein des organisations internationales sont autant d’éléments qui ont justifié l’émergence des ONG.

De part leurs efforts continus et la croyance en la légitimité de leurs revendications, les ONG protectrices des droits de l’Homme ne reculent devant rien dès lors que les droits humains sont violés.

Sous leurs impulsions de nombreux projets prennent vie, de locales, nombreuses d’entre elles sont devenues internationales.

À coups de lobbying, de pétitions, de communications, de boycott et de sensibilisations, elles observent les pratiques en matière de protection des droits humains et dénoncent lorsqu’elles l’estiment nécessaire, leur laxisme.

Dans un premier temps nous nous intéresserons aux actions déjà menée par les ONG et les Etats démocratique afin de faire respecter la DUDH, puis dans un second temps nous étudierons les obstacles auxquels ceux-ci sont confrontés. Premièrement, nous vivons dans un monde où les droits de l’Homme sont constamment bafoués, ainsi les actions menées par les ONG et les États démocratiques sont d’une importance capitale pour défendre les droits fondamentaux de chaque individu et mettre en lumière les crimes dont ils peuvent être victimes. Au Myanmar (ex-Birmanie), le sort réservé à l’ethnie musulmane des Rohingyas est d’une violence extrême, persécutée par des extrémistes bouddhistes, des rapports font état de massacres, de viols et de déplacements forcés perpétrés par l'armée birmane et les milices bouddhistes.

Plusieurs centaines de milliers de Rohingyas ont été contraint de se déplacer vers le Bangladesh pour échapper à cette répression.

Face à cette situation, des ONG telles que Médecins Sans Frontières, Amnesty International et Human Rights Watch fournissent une aide humanitaire vitale aux Rohingyas déplacés et documentent les atrocités commises à leur encontre.

Elles plaident également en faveur de mesures internationales pour mettre fin à la persécution des Rohingyas et pour poursuivre les responsables en justice.

En revanche, le gouvernement birman nie systématiquement les accusations de génocide et refuse toute enquête internationale sur les abus commis contre les Rohingyas.

Qui plus est, la situation géopolitique complexe de la région ne facilite pas une réponse internationale unifiée notamment au vu des relations tendues entre le Myanmar, le Bangladesh et la Chine. Au Soudan depuis le 15 avril 2023, deux généraux se disputent la succession du dictateur elBéchir, ravageant le pays par la même occasion.

L’ONU parle d’une génération entière détruite par les violences, la famine, la déscolarisation et le déplacement de plus de 8 millions de personnes, dans l’indifférence des communautés internationales.

Les ONG en place au Soudan sont confrontées à des restrictions gouvernementales, des menaces pour la sécurité de leurs équipes et des difficultés logistiques pour accéder aux zones touchées et ayant besoin d’aides.

De plus, certains pays trouvent leurs intérêts dans ce conflit, à l’instar de la Russie qui, en échange du soutien militaire de ses milices russes, détient le contrôle de mines d’or et convoite un port militaire au Soudan. Un autre exemple du rôle des ONG est la « guerre des diamants ».

L’une des campagnes de Global Witness visait les « diamants de la guerre », autrement dit ces pierres précieuses issues de zones contrôlées par des forces ou factions rebelles aux gouvernements légitimes et qui servent à financer des actions militaires contre ces gouvernements ou contre les décisions du Conseil de l’ONU.

Les preuves apportées par Global Witness ont confirmé l’utilisation de ces ressources pour financer des conflits en Afrique qui ont causé la mort et le déplacement de millions de personnes.

Les diamants ont également servi à des groupes terroristes comme AlQaïda pour financer leurs activités ou blanchir leurs capitaux.

Global Witness a coopéré avec d’autres ONG et milité sans cesse jusqu’à ce que soit organisée une campagne internationale en mesure de s’attaquer à ce commerce planétaire.

En 2003, plusieurs ONG dont Global Witness ont mis en place le dispositif international de certification des diamants, connu sous le nom de processus de Kimberley.

En vertu de ce processus, tous les diamants qui font l’objet de transactions commerciales entre les pays membres sont certifiés, ce qui garantit aux acheteurs qu’ils ne sont pas associés à un conflit. Cependant, les gouvernements dans le monde entier ne cessent de s’attaquer aux ONG en adoptant des.... »

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