le régime soviétique et l'ascension de Staline

« Le régime soviétique : de l’ascension de Staline à la conquête du pouvoir totalitaire Joseph Staline, né le 18 décembre 1878 à Gori, est un révolutionnaire bolchevik qui devient, après une grande ascension, le chef de gouvernement de l’URSS en 1928.

Il instaure 4 ans après la mort de Lénine, fondateur du parti communiste en URSS, un régime totalitaire sinistre, marqué par un système de terreur brutal et une consolidation importante du pouvoir.

Cette période a été l’une des plus sanglantes que le monde ait connue et a cruellement ôté la vie d’environ vingt millions de personnes. « La mort d'un homme est une tragédie.

La mort d'un million d'hommes est une statistique.

» -Joseph Staline L’arrivée au pouvoir d’un dirigeant implacable Tout commence en février 1917 : la révolution en Russie met un terme au régime tsariste et les bolcheviks prennent le pouvoir en octobre.

Mais une guerre civile éclate en 1918, qui provoquera de grandes famines et l’effondrement de l’économie russe.

Les bolcheviks de Lénine gagnent cette guerre et mettent en place un régime communiste en reconstituant les territoires de l’ex-empire pour former l’URSS. De son côté, Joseph Staline adhère tout d’abord au Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR) en 1898, puis il rejoint le parti bolchevik de Lénine et assiste à la création de l’URSS.

Il acquiert une hiérarchie importante au sein de ce régime.

En effet, il a été un acteur marginal de la Révolution d’Octobre, puis a étendu son influence durant la Guerre Civile Russe.

Après la mort de Lénine, Staline réussit à se rapprocher de la police politique Tcheka.

En profitant de l’instabilité politique en URSS, il prend le pouvoir en 1928 grâce à de multiples alliances qui lui permettent d’éliminer ses rivaux politiques.

Le dirigeant instaure alors un régime totalitaire dans lequel il élargit ses pouvoirs dans le but de parfaire ses objectifs. La mise en place de l’« Idéologie Staliniste » à des fins personnelles En mettant en place son régime totalitaire, Staline souhaite premièrement consolider son pouvoir absolu.

Il cherche à maintenir le contrôle total en utilisant par exemple son pouvoir judiciaire.

En effet, entre 1936 et 1938, ils truquent les Procès de Moscou en condamnant à mort ses opposants politiques pour des crimes qu’ils n’avaient pas commis. Un autre aspect de son idéologie est de croître l’industrie du pays pour évoluer en superpuissance. Pour cela, le dirigeant utilise des méthodes féroces en déportant des personnes supposées « mauvais éléments » dans des goulags, des camps de travail forcé.

Le régime y enferme des citoyens de toutes catégories sociales, que ce soient des enseignants, brigands, charpentiers, opposants politiques : tous y passaient arbitrairement...

Ces détenus lui servent de main d’œuvre jusqu’à ce qu’il en ait plus besoin et qu’il décide de les fusiller.

Cette politique barbare a engendré l’enfermement de 19 millions de Soviétiques, 6 millions de déportés dont 9 % sont décédés. Staline envoie également au goulag les koulaks, des paysans propriétaires d’une terre, pour mettre en place sa politique de collectivisation entre 1929 et 1932.

En effet, il souhaite avoir en sa possession toutes les exploitations paysannes pour renforcer son pouvoir : en 1928, 4 % des terres cultivées en URSS étaient collectivisées contre 93 % en 1937 suite à la mise en place de cette politique.

Le bilan est tragique : 387 000 koulaks sont fusillés, 1.8 million sont déportés et 250 000 meurent en déportation.

De plus, cette politique engendre une grande famine entre 1932 et 1933, causant en plus 6 millions de morts. Source : L’Histoire Le système concentrationnaire soviétique entre 1929 et 1953 Cette carte représente la répartition des goulags entre 1929 et 1953.

Il en existe deux types : les camps de travail correctif, à l’image de Vorkoutlag, sont composés d’une « zone de résidence », d’hôpitaux, de prisons et d’infrastructures productives dans lesquelles travaillent les détenus ; et les camps spéciaux rassemblent les opposants politiques du régime soviétique, les prisonniers ayant trahi la patrie, suspectés d’espionnage, de terrorisme, etc.

Les conditions de vie et de travail.... »