Le recueil de poèmes Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire
Publié le 27/06/2024
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Le recueil de poèmes Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire, publié en 1857, a
suscité à la fois l'admiration et le scandale pour son exploration de thèmes sombres et
dérangeants tels que la laideur, la souffrance et l'horreur.
Pourtant, dans cette oeuvre,
Baudelaire parvient à sublimer ces éléments et à les transformer en une source de
beauté et de sensibilité poétique, illustrant ainsi la citation emblématique de l'auteur :
"Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or".
En explorant les thèmes de la douleur,
de la passion, de l'amour, et de la spiritualité, Baudelaire explore les limites de
l'expression poétique et de la perception de la beauté.
Comment la poésie de
Baudelaire, qui explore les thèmes de la laideur, de la souffrance et de l'horreur,
parvient-elle à sublimer ces éléments pour en faire une source de beauté? Nous
verrons dans un premier temps La sublimation de la boue ensuite l’alchimie des
symboles puis que tout n’est pas laid dans les fleurs du mal, le poète part de thèmes
déjà doré.
Baudelaire considère la représentation de la laideur comme une tentative de
sublimer l'horreur et de trouver la beauté dans des sujets souvent considérés comme
repoussants.
Dans "L'Horloge", par exemple, le poète évoque la mort comme une
force qui ronge tout sur son passage, mais qui est néanmoins présentée comme une
horloge majestueuse et fascinante.
Ainsi, le poème peut être lu comme une
représentation de la beauté dans l'horreur.
De même, dans "Une Charogne",
Baudelaire décrit un cadavre en décomposition, mais trouve néanmoins une certaine
beauté dans la putréfaction.
Un autre exemple de cette esthétique peut être trouvé
dans "De Profundis Clamavi", où Baudelaire exprime son désespoir et sa tristesse
face à la condition humaine.
Dans "Spleen et Idéal"le spleen représente le mal-être, la
mélancolie et la tristesse qui affligent l'âme humaine, mais le poème est également
rempli d'images et de métaphores poétiques qui transfigurent cette laideur en une
beauté complexe et envoûtante.
La poésie de Baudelaire explore les frontières de la
beauté et de la laideur, montrant que même les sujets les plus sombres peuvent être
transformés en objets de fascination et d'admiration.
Baudelaire transforme la souffrance en art.
Dans "Une Charogne", Baudelaire
utilise l'image d'un cadavre en décomposition pour illustrer la nature éphémère de la
vie.
Cependant, le poème montre que même dans la mort il y a une certaine beauté et
une dignité.
Il écrit : "Et pourtant vous serez semblable à cette ordure, / A cette
horrible infection, / Etoile de mes yeux, soleil de ma nature, / Vous, mon ange et ma
passion!".
Ces vers expriment l'idée que même dans la souffrance et la mort, il y a
quelque chose de précieux et de noble.
Enfin, le poème "Spleen et Idéal" évoque les
sentiments de mélancolie et de désespoir qui sont souvent associés à la vie.
Baudelaire suggère que l'art peut être un moyen de surmonter ces émotions difficiles.
Le poète écrit : "Quand la terre est changée en cachot humide/Ou l’éspérance comme
une chauve souris/S’en va battant les murs de son aile timide".
Ces vers évoquent la
solitude et le désespoir, mais ils suggèrent également que l'art peut être un moyen de
transcender ces émotions.
Les poème montrent que même dans les moments les plus
difficiles, on peut trouver de la beauté et de la dignité.
L'art peut être un moyen
d’oublier la douleur.
Même si Baudelaire sublime des éléments considérée comme grotesques, il trouve
une certaine alchimie entre les symboles.
Baudelaire utilise le symbole de l’eau et du feu.
Tout d'abord, l'eau est souvent
associée à la pureté et à la vie.
Dans "Une Charogne", Baudelaire utilise la
comparaison de la charogne avec la mer : "Et pourtant vous serez semblable à cette
ordure / A cette horrible infection, / Etoile de mes yeux, soleil de ma nature, / Vous,
mon ange et ma passion!".
La mer est ici le symbole de la régénération, elle nettoie
tout ce qu'elle touche et permet une nouvelle vie.
De même, le feu est souvent associé
à la transformation, à la destruction, mais aussi à la purification.
Le feu est
également présent dans ce poème, mais de manière indirecte.
En effet, le soleil est
décrit comme "rayonnant sur cette pourriture, comme afin de la cuire à point", ce qui
évoque la chaleur et le feu.
Le soleil, en brûlant la charogne, contribue à rendre à la
nature tout ce qu'elle avait joint.
Le feu du soleil aide à transformer la charogne en
une nouvelle forme de vie, contribuant ainsi au cycle de la nature.
Baudelaire exprime un certain symbolisme dans les couleurs.
Dans Spleen, les
couleurs ont une forte symbolique et participent à l'expression des sentiments du
poète.
Le noir, tout d'abord, est très présent et évoque la tristesse, l'angoisse et le
désespoir : "un jour noir plus triste que les nuits", "des cloches tout à coup sautent
avec....
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