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Le rapport a l'autre: altérité pure selon Levinas

Publié le 04/09/2021

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« 1 Domuni universitas Master 1 de philosophie Louis LAMAH 2020 Séminaire : La Phénoménologie d’autrui Professeur : Matthieu Dubost Étape IV : L’altérité pure selon Levinas 08/06/2020 Langue maternelle : Français Contribution : Etape 4 Dans la pensée de Levinas, l’individuation qui implique la matière fait de l’être un être solitaire. Chaque individu est un être solitaire dans son unicité, c’est donc une solitude qui n’est pas en premier lieu une absence de la collectivité mais un être renfermé sur lui-même.

Dans sa solitude, son unicité, il a une ouverture à autrui qui lui apparait, qui surgit dans son existence.

Dans l’apparition de l’autre sa différence comme altérité pure est l’événement premier auquel je ne peux pas rester indifférent.

L’autre n’est pas en premier lieu reconnu comme semblable mais une altérité pure et il reste pour moi un mystère, il est un visage qui se révèle à moi dans son épiphanie et m’éveille à une responsabilité envers lui.

Face à l’évènement de l’autre, comment prouver qu’il existe ? S’il y a une preuve de son existence, peut-on vraiment le connaitre et par quelle voie ? Peut-on rester à une connaissance partielle du prochain ? notre rencontre avec autrui est-elle immédiatement éthique ? Problématique I : Comment prouver, si c’est le cas, qu’autrui existe bel et bien ? a) La Solitude de l’être et le surgissement de l’autrui dans sa transcendance Pour arrive à une réflexion du rapport du moi à autrui, Levinas s’intéresse en premier à la solitude de l’être existant, dans son unicité.

Ainsi selon lui, en tant que pris dans la matière, Je suis voue à une irrémédiable solitude, car la simple venue à l’existence dans l’hypostase enchaine le moi qui aussitôt se fait solitude dans son identité à soi exclusive : « La matière est le malheur de l’hypostase.

Solitude et matérialité vont ensemble.

La solitude n’est pas une inquiétude supérieure qui se révèle à un être quand tous ses besoins sont satisfaits.

Elle n’est pas l’expérience privilégiée de l’ être pour la mort, mais la compagne, si on peut dire, de l’existence quotidienne hantée par la matière » (Le temps et l’autre p,39). »

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