Le Rachitisme

« 1 / 2 Typhoïde 1 Considérée comme en voie de disparition depuis la mise en œuvre de la vaccination préventive, la fièvre typhoïde paraît au contraire être en période de recrudes­ cence depuis plusieurs années. Ce fait a été mis en lumière en 1963 par l'épidémie de Zermatt, en Suisse (environ 250 cas dont trois mortels).

En France, d'après l'Institut national d'hygiène, il y a eu en moyenne plus de 2 000 cas de typhoïde par an dans tes dernières années.

2 Maladie Infectieuse et contagieuse, la fièvre typhoïde se propage suivant trois modes principaux : a) propagation indirecte par contamination des eaux, puis des légumes verts, du lait et des laitages, et surtout des huîtres et des coquillages crus ; b) propagation directe à partir d'un malade typhoïdique ; c) propagation par porteurs de ger­ mes, sains en apparence, ou ayant présenté une infection atténuée. Ce dernier mode de propagation est plus dange­ reux qu'on ne le croit, comme le prouve l'exemple célèbre de « Typhoid Mary », ancienne malade porteuse de germes typhoïdiques, qui s'engagea successivement et sous de faux noms dans plusieurs maisons de New York comme cuisinière et contamina ainsi des dizaines de personnes.

3 La maladie débute souvent brutalement, avec tes appa­ rences d'une grippe.

Une fièvre élevée, avec frissons et maux de tête, est caractéristique. Toutefois, c'est l'appari­ tion de troubles digestifs, révélant la multiplication de la bactérie (salmonella) dans l'intestin, qui permet le diag­ nostic.

Dans le courant de la maladie se développent des taches rosées sur la peau. L'hémoculture (culture d'une prise de sang pour la mise en évidence des germes infec­ tieux) permet, en quarante-huit heures, de confirmer 95,5 % des cas de typhoïde.

4 Un immense progrès dans la manière de soigner les malades atteints de fièvres typhoïde ou para-typhoïde a été accompli avec l'emploi d'un antibiotique, le chloram- 2 / 2. »