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Le progrès technique

Publié le 06/07/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le progrès technique. Ce document contient 2223 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« I. Qu'appelle-t-on, en effet, « progrès technique »? On peut répondre d'une manière assez vague mais généralement admise que c'est le progrès scientifique incarné dans les faits économiques. [...] L'analyse de la notion de progrès conduit très vite à celle de rendement. Qu'est-ce que faire des progrès dans une science ou dans une profession? C'est apprendre plus vite, résoudre d'abord, puis résoudre plus vite des problèmes théoriques ou pratiques, auparavant mal et lentement surmontés, ou même absolument insolubles; c'est dominer la nature physique ou les difficultés naturelles que le monde oppose à l'action de l'homme. Le progrès, c'est donc l'accroissement de la vitesse avec laquelle l'homme domine les difficultés. Cette vitesse de l'action humaine peut s'exprimer par un mot commode : c'est la productivité ou rendement. Il existe, en matière économique, deux grands ordres de faits sur lesquels le progrès technique agit; ce sont les rendements en nature, les rendements du travail humain. Par exemple, il n'est pas douteux que le progrès technique a amélioré le rendement à l'hectare des terres. En mettant de l'engrais, en labourant plus profondément, en sélectionnant les semences, on accroît le rendement des sols. En 1810, une terre française rapportait 8 à g quintaux de blé à l'hectare. Maintenant la même terre rapporte facile-ment20 à 25 quintaux. [...] De même onfabrique par exemple une automobile avec de moins en moins d'acier; cette automobile pèse de moins en moins lourd, à puissance et confort égaux. Donc le progrès technique engendre l'économie de matière première. [...] Une des premières formes du progrès technique est donc l'amélioration du rendement en nature. Mais il y a également un rendement du travail humain. L'étude du rendement du travail ne se préoccupe plus de savoir si la production a absorbé plus ou moins de matières premières mais quel volume de marchandises a finalement été obtenu en une heure de travail ouvrier. II. Les deux rendements sont souvent en opposition l'un avec l'autre. Il est évident en effet que si la matière première ou les facteurs naturels ne sont pas économisés, si par exemple dans l'agriculture la culture est extensive, la production par tête pourra être plus forte que dans une terre surpeuplée. Cependant gâcher les matières premières, c'est aussi gâcher des services, du travail. C'est donc abaisser le rendement du travail humain et augmenter le prix de revient. Ainsi dans certains cas l'amélioration du rendement en nature et du rendement du travail vont de pair; mais inversement, la recherche d'un accroissement du rendement en nature entraîne souvent, lorsqu'une certaine limite est atteinte, une régression du rendement en heures de travail. Ainsi les progrès du rendement en nature et du rendement du travail ne sont nullement proportionnels; la relation qui les lie n'est pas simple; sa forme varie selon le secteur économique étudié. La véritable question se pose ainsi de savoir lequel de ces rendements est le facteur le plus important pour l'homme. Nous avons dit jusqu'à présent que le progrès technique est un facteur fondamental de l'évolution économique contemporaine; mais ce progrès, devons-nous le mesurer par le rendement en nature, ou allons-nous le suivre d'après le rendement du travail individuel de l'homme? [...] Il ne faut jamais perdre de vue les deux aspects du problème, mais c'est cependant le second qui est de beaucoup le plus important au point de vue économique et social. En effet, le rendement du travail mesuré par rapport à l'homme, apparaît dans une foule de phénomènes comme le facteur prépondérant. Le rendement en nature n'apparaît primordial qu'en période de pénurie, et si la'pénurie est telle que le manque de matière première freine le progrès technique. Mais le phénomène important pour chacun d'entre nous n'est pas l'économie de matière première si la matière première est pratiquement inépuisable à vue humaine. [...] 'Pour juger une époque, il convient de se placer en dehors des périodes exceptionnelles. [...] Le rendement du ...»

« Le pro grès technique I.

Qu'appelle-t-on, en effet,. »

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