Le printemps de Prague et sa répression
Publié le 23/05/2022
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Le printemps de Prague et sa répression
Après la fin de la seconde guerre mondiale, la Tchécoslovaquie un pays d’Europe de l’Est, était le dernier pays qui
n’était pas devenu communiste.
Suite à une forte pression des soviétiques, le président Benès, a du céder le
pouvoir au parti communiste et le pays était désormais communiste.
Au début de l’année 1968, sous la direction du slovaque Alexandre Dubcek, la Tchécoslovaquie connaît une
période intense de mutations et de réformes sociales et économiques connu sous le nom de printemps de Prague.
Il
débute le 5 janvier 1968 et s’achève le 21 août 1968 avec l’invasion du pays par les troupes du Pacte de Varsovie.
Nous allons nous demander en quoi le printemps de Prague a été une brève période d’espoir démocratique.
Pour cela nous allons d’abord voir les modifications apporté par Dubcek, puis nous allons parler de l’influence
que ces modifications ont eu sur les peuples soviétiques, enfin nous verrons la réaction de l’URSS.
Le printemps de Prague débute le 5 janvier 1968, avec l’arrivé en pouvoir d’Alexandre Dubcek.
Il était connu
pour ses opinions en faveur d’un socialisme plus libéral et dès sa prise fonction il va mettre en place des réformes
sociales et économiques.
De janvier à août 1968, la période de réformes mise en place par Dubcek va être appeler
le printemps de Prague.
Dans un discours célèbre lors du 20ème anniversaire du coup de Prague, Dubcek annonce
sa volonté de rebâtir un socialisme à visage humain conforme aux traditions démocratiques de la Tchécoslovaquie.
En presque 7 mois, Dubcek a soulevé un enthousiasme général dans le pays et s’est attirées les sympathies de
toute la population.
Il a introduit la liberté de presse, d’expression,de circulation..
et a enclenché une
décentralisation de l’économie.
Ainsi, un vent de liberté a soufflé sur la Tchécoslovaquie et donnait l’espoir de
lendemain meilleur a une population vivant sous un communisme pur et dur depuis 20ans.
Ensuite, les aspirations à une plus grande liberté du peuple tchécoslovaque, ont entraîné une montée des reproches
envers la domination exercée depuis 1945 par l’URSS.
Dans les années 1930, la Tchécoslovaquie était avec la
France, la Belgique ou les Pays-Bas une des rares démocraties qui existait encore à l’échelle européenne qui
n’avait pas versé dans le fascisme.
Notamment, les étudiants, les intellectuels ont remarqué que le modèle
communisme ne tenait pas ses promesses, en terme de style de vie, de culture..
ils sentaient que leur liberté était
brimé.
Au fur et à mesure du temps qui passait et avec la renaissance du parti social-démocrate, les critiques se
sont multipliées dans la presse tchécoslovaque.
On a commencé a dire la vérité, et surtout la vérité sur les années
sombres de Staline, sur les camps de concentration..
Devant cela le parti communiste tchécoslovaque s’est divisé
en 2 clans, le premier soutenant Doubcek et approuvant les réformes, tandis que le second qui appelé ouvertement
l’URSS à intervenir.
Enfin, nous allons voir comment a réagi l’URSS face à ce printemps de Prague.
Moscou, sous la direction de
Léonid Brejnev a commencé par réagir en tentant d’influencer les dirigeants du parti communiste tchécoslovaque,
devant l’échec de cette tentative Brejnev a accentué la pression en demandant un renouvellement des déclarations
de loyauté de la Tchécoslovaquie vis-à-vis du pacte de Varsovie et de leur engagement pris dans le cadre du
comecon.
Malgré le désir de Doubcek de ne pas s’aliéner Brejnev et ses déclarations de fidélité envers l’URSS, sa
politique de réformes lui a échappé peu a peu sous la pression de la rue.
A la conférence de Bratislava réunissant
le 3 août 1968, la plupart des pays du bloc de l’Est, Moscou s’est réservé le droit d’intervenir dans les démocraties
populaires en cas d’installation d’un système bourgeois.
Moscou considérait que le printemps de Prague était une
politique révisionniste, capitaliste et anti-soviétique.
En pleine guerre froide et dans contexte ou l’URSS n’était
pas en position de subir un échec diplomatique aussi sévère, une telle remise en cause des fondements même du
communisme, était inacceptable pour Moscou..
Brejnev a pris la décision de faire une intervention militaire en
Tchécoslovaquie, le 20 août 1968.
Environ 400 000 soldats des forces du pacte de Varsovie, accompagné de 7 000
chars ont franchis les frontières du pays et se sont dirigés vers l’intérieur en direction de Prague.
Dans la journée
les principaux dirigeants du pays dont Doubcek sont arrêtes et envoyés sous bonne garde à Moscou pour y être
juger, et ils ont du imposer aux forces armées de ne pas résister à l’invasion..
Face à cet invasion une résistance
c’était mise en place, le peuple essayait d’arrêtés les chars..
Malgré le caractère non violent de la plupart des actes
de résistance il y a eu plusieurs centaines de blessés et une centaine de morts.
Dans les semaines qui ont suivis le pays a été prise en main par les soviétiques, les principaux opposants ont été
jugés et exclus.
En avril 1969, Gustav Husak a remplacé officiellement Dubcek à la tête du parti, sous sa direction
la plupart des réformes initiés par Doubcek ont été abandonnés.
Le printemps de Prague était définitivement
terminée.
La Tchécoslovaquie a entamé une longue période de communisme pur et dur...
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