LE PRINCE, Machiavel: Combien peut la fortune dans les choses humaines et comment il faut lui résister (chapitre 25)

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Existence d’une opinion consistant à dire que les « choses du monde « sont gouvernées d’une certaine façon par Dieu et par « la fortune «, et que les hommes, malgré toute leur sagesse, ne peuvent rien y faire. Absence de remède induit jugement disant qu’il ne sert à rien de se fatiguer dans une entreprise, autant laisser gouverner le sort. Machiavel adhère à cette opinion générale dans une certaine mesure, mais pour lui, afin que le libre arbitre de l’homme ne soit aboli, il faudrait plutôt considérer que la fortune gouverne la moitié de ses actions, et qu’il en gouverne l’autre (plus ou moins).

CPA : Fleuves impétueux => colère => innondent plaines, abattent arbres & édifices, soulèvent terre d’un côté & la rejettent de l’autre => hommes fuient car impossibilité de leur faire obstacle.

MS, qd fleuves sont calmes => hommes ont possibilité de construire remparts & digues => crue survient => eaux s’écoulent par canal ou assaut moins fort & dévastateur.

Pareil pour fortune : puissance montrée lorsque vertu mal préparée à résister => attaques là où digues & remparts sont absents.

CPA : Italie (siège de ces bouleversements et qui leur a donné le branle) : campagne ø digues & remparts => si protégée comme Allemagne, Espagne, France => crue n’aurait pas eu lieu ou moins violente.

Pareil que de s’opposer à la fortune.

Cas particuliers : prince prospère ajd => pauvre dmn. Prtant, n’a pas changé de nature ou de qualité. => Prince s’appuie entièrement sur fortune => chute qd elle change (cf : en haut).

Celui qui procède ac les tps => heureux.

Celui dont façon de procéder ne s’accorde pas ac les tps => malheureux.

Hommes procèdent ≠mt ds buts que visent (buts : gloire, richesses) : ac circonspection, élan, par violence, ac l’art, patience, impatience => à travers ≠tes manières, peuvent y parvenir.

Parfs, mm technique : un homme réussit, l’autre échoue, ou deux réussissent à atteindre mm but ms voies utilisées ≠tes. => Dépendance au changement du bien : prince gouverne ac circonspection & patience => choses & les tps tournent positivement => gvmt : bon => heureux.

≠ tps & choses changent => ruine, mm si façon de procéder tjs la mm.

Ø homme est assez sage pour s’accommoder à cela, soit pque:

- ne peut pas dévier de ce à quoi nature l’incline,

- si tjs été heureux en suivant un chemin => impossibilité de se persuader qu’il est bon de s’en écarter.

Donc homme circonspect, qd doit passer à l’assaut => ø svr-faire => « est précipité « (court à sa perte).

MS changement de nature ac temps et choses (échange ?) => fortune : ne changerait pas.

EX : Pape Jules II => actions procédées de façon impétueuse => tps et choses s’accordent à son procédé => fin toujours heureuse obtenue.

1ere entreprise c/ Bologne : Vénitiens & Espagne s’opposent, France pourparlers, ms « dans sa fureur et sa fougue, se mit en personne dans cette expédition. « => ø réaction Vénitiens (veulent récupérer tout le royaume de Naples) & Espagne (peur) // armée roi de France ac Pape pque veut son amitié pour atteindre Vénitiens, les affaiblir, & ne veut pas l’insulter.

=> Succès de l’entreprise Jules II => ≠ autre papes : auraient attendu conclusion accords & bon ordre des choses => ø réussite pque roi de France aurait repoussé sans cesse échéance et son entourage l’aurait effrayé.

Ses autres actions : toutes semblables et toutes succès, ms dû à brièveté de sa vie, dc n’a pas eu le tps d’agir ac circonspection. Agir ac circonspection => sa ruine, pqu’il n’aurait pas changé ses façons de procéder « auxquelles la nature l’avait incliné «.

Conclusion :

Fortune fait varier temps & hommes ne changent pas leurs habitudes de façon obstinée => sont heureux lorsque tout concorde, mais malheureux lorsque ça ne concorde pas.

Machiavel => « il vaut mieux être impétueux que prudent « : fortune = femme => doit nécessairement être battue & forcée si désir de la soumettre => « Se laisse vaincre par ceux qui procèdent froidement « => toujours en tant que femme => fortune : amie des jeunes gens, pque sont moins prudents, plus fougueux, & la commandent avec plus d’audace.