le prince machiavel: “Laisser tout conduire par le sort”
Publié le 27/05/2022
Extrait du document
«
Le Prince est une œuvre du XVIIe siècle écrite par l'homme d'État Nicolas Machiavel et écrivain
florentin.
Son travail n'était pas de donner des conseils moraux aux princes, mais plutôt de conseiller
que les actes contraires aux bonnes mœurs seraient accusés d'immoralité ce qui donne naissance à
l’épithète “machiavélique”.
“Laisser tout conduire par le sort” Il donne son argumentation pour laisser le destin régner dans
l’extrait du chapitre XXV, dans lequel il pose la question de l'existence du libre arbitre.
Dans ce
dernier il répondra en deux paragraphes que le premier est basé sur le destin auquel on n'a pas le
droit de s'opposer, puis dans le second il fera preuve d'une certaine liberté d'action.
Dès le début de cet extrait, Machiavel livre sa vision d'une puissance qui nous dépasse.
Selon
Machiavel, il est inutile d'être son arbitre et nous ne pouvons pas contrôler notre propre expérience.
Une grande partie de notre expérience dépend du destin, pas de nous-mêmes.
Les événements sont
imprévisibles “ “Pas possible de prévoir” nous en sommes des “témoins”.
Le destin est donc que
Dieu a créé des actions et des événements inévitables, comme il le dit “il n'y a qu'à se soumettre et à
laisser tout conduire par le sort” autrement dit il suffit de céder et de laisser tout être dirigé par le
destin.
Il n'y a pas de remède contre le destin, donc ça n'en vaut pas la peine, car même le destin d'un
individu est voué à l'échec.
Puis dans son deuxième paragraphe, il soutient que notre libre arbitre n'est pas entièrement gouverné
par le destin, mais plutôt que le destin peut agir sur la moitié de nos actions “ne pouvant admettre
que notre libre arbitre soit réduit à rien”, “la fortune dispose de la moitié de nos actions”.
Nous en
somme du moindre responsable de nos actions.
Par conséquent, nous prenons nos actions au sérieux.
Il compare donc la richesse à quelque chose de
destructeur qui peut être considéré comme une opportunité pour que quelque chose se produise.
Dans
sa comparaison avec "fleuve impétueux ", nous pensons que la richesse est une mauvaise chose.
Les
hommes craignent le pouvoir du destin : l'imprévisible.
C'est parce que tout semble paisible, mais des
événements imprévus peuvent tout détruire en un instant.
Les fleuves en crue détruisent les arbres et
tous ce qui est sur le chemin.
Les personnes craignent la colère de l’eau pour pouvoir lui résister.
C’est pourquoi l'individu pense qu'il fait certaines choses selon son libre arbitre et c’est en fait une
illusion.
Les hommes qui craignent la fortune s’en tiennent à cette croyance.
Dans sa comparaison du fleuve certains hommes essayent de résister en essayant de prédire pendant
les actions calmes.
L’action de l’homme se préparant au malheur se réfère à la vertu.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Les systèmes politiques promus par Aristote dans La Politique, par Machiavel dans Le Prince, par Hobbes dans Le Corps politique et par Rousseau dans Le Contrat social vous semblent-ils rationnels ?
- Machiavel, Le Prince Chapitre 18 de « Rien n'est plus vrai qu'il est glorieux à un prince…dans le mal s'il le doit ».
- LE PRINCE, Machiavel: Combien peut la fortune dans les choses humaines et comment il faut lui résister (chapitre 25)
- Machiavel: Un prince doit s'efforcer de se faire une réputation de bonté
- Les systèmes politiques promus par Aristote dans La Politique, par Machiavel dans Le Prince, par Hobbes dans Le Corps politique et par Rousseau dans Le Contrat social vous semblent-ils rationnels ?